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L'influenza est en bas de l'échelle de risque

Comme nous l'annoncions hier, l'Afssa a rendu public son avis sur le risque de transmission d'influenza aviaire hautement pathogène par les oiseaux migrateurs aux oiseaux d'élevage. L'agence a estimé celui-ci « négligeable» pour le moment et considéré que la Dombes ne constitue pas une réserve de virus H5N1. Cet avis est assorti de recommandations en fonction de 6 niveaux de risque (voir tableau).

Les experts ont situé le risque actuel dans la case 1 b (voir tableau ci-dessous). A ce niveau, les mesures à prendre sont les mêmes qu'au niveau minimal précédent 1 a. Le dispositif comporte des mesures de base applicables à tous les niveaux de risque : protection de l'abreuvement, interdiction d'utiliser l'eau de surface et vaccination dans les parcs zoologiques. Les trois suivantes sont à renforcer lors d'un passage au niveau supérieur 2 a : surveillance des mortalités des oiseaux sauvages, surveillance active des mêmes oiseaux ainsi que des volailles et mesures de biosécurité pour les détenteurs d'appelants (pour la chasse). Deux autres mesures ne sont à renforcer que lors d'un passage au risque 2 b : surveillance clinique des élevages et surveillance spécifique des élevages de colverts.

Le confinement (ou système équivalent de protection) des élevages et basses-cours n'intervient qu'au stade 2 b. Pour les élevages non confinés, des mesures supplémentaires sont mises en œuvre afin d'éviter les contactes avec l'avifaune sauvage (mesures renforcées à mesure que le risque s'accentue). Il concerne les « zones à risque particulier ».

L'interdiction de rassemblement s'étend à tout le territoire métropolitain quand on passe au stade supérieur 3 a. Le confinement n'est étendu à l'ensemble du pays qu'au stade maximal 3 b.

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