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L’Espagne, débouché clé pour les exportations de produits de la mer français

L’Espagne était le troisième consommateur européen de produits de la mer en 2018. Pour répondre à une demande croissante, le pays importe, notamment de France, où les produits de la mer sont réputés de qualité. 

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L’Espagne est le premier producteur européen de produits de la mer. 20% des produits de la mer européens sont d’origine espagnole. D’après une étude du pôle Agrotech de Business France Espagne (2020), les Espagnols sont également de grands consommateurs de produits de la mer. En moyenne, un Espagnol mange 22,5 kg de produits de la mer par an à domicile et 3,7 kg en restauration hors foyer. Ces chiffres sont très élevés en comparaison au reste du continent.  

L’Espagne est un des principaux importateurs de produits de la mer 

Pour subvenir à cette demande importante, l’Espagne importe massivement. Le pays figure donc parmi les dix premiers acheteurs mondiaux de produits de la mer. L’origine France compte pour 6 % des importations de produits de la mer surgelés et frais de l’Espagne. La France est donc un fournisseur clé. Les exportations françaises sont réputées de qualité contrairement à celles des concurrents portugais et marocains. En Catalogne, elles sont de l’ordre de 30%. Elles concernent entre autres les seiches, les crevettes, les langoustines et les homards. Les exportations françaises sont également multiples en Galice et au Pays basque, environ 24% des exportations totales. Ces exportations concernent en particulier le merlu. 

Le marché espagnol devrait rester porteur 

Les changements culturels jouent en faveur de la France. En effet, « les opportunités françaises sont nombreuses, à commencer par trois segments en tension : le merlu, les céphalopodes (poulpes, seiches, encornets) et les fruits de mer de niche (huîtres et moules) », ajoute l’étude. La hausse de la consommation des huîtres par les Espagnols et le tourisme sont des circonstances favorables pour la France. Cependant, l’inflation qui touche le continent européen pourrait entraver ce débouché français conclut l’étude. 

 

 

 

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