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Les marchés physiques français se dispersent

Semaine du 4 au 11 juillet. Les céréales n’ont pas accordé leurs tendances cette semaine : le blé tendre a observé une petite hausse sur le rendu Rouen (+1,1 %) tandis que le maïs termine en légère baisse en rendu Bordeaux (-0,6 %). L’orge fourragère est restée stable sur la période en portuaire. Dans l’ensemble, les marchés physiques en blé se sont calés sur les cours observés à Chicago, soutenus par des prévisions météo pouvant affecter les rendements des blés de printemps américains.

Côté statistiques de production française, Agreste a évalué au 1er juillet la récolte de blé en France à 36,2 millions de tonnes (Mt), dans la moyenne quinquennale (+1,5 % sur 2012-2016) avec un rendement à 70,4 quintaux par hectare. Côté qualité, selon le bulletin Céré’Obs de FranceAgriMer, en semaine 26, 66 % des parcelles de blé tendre se trouvaient en état bon à très bon. Aux champs, les travaux de récolte ont toutefois été interrompus par les orages de ces derniers jours.

L’activité sur les places françaises se concentrait sur le portuaire en blé, avec des affaires de dégagement. La demande internationale s’est montrée dynamique. L’Algérie et l’Égypte se sont procuré 400 000 t et 410 000 t de blé, pour partie d’origine française. En revanche, le marché intérieur se montrait calme, les meuniers étant couverts.

Des interrogations sur l’orge

Pour ce qui est de l’orge fourragère, les courtiers indiquaient un retour de la demande avec des questionnements à l’export, notamment vers l’Espagne. En termes de quantité, Agreste a revu son estimation pour l’orge d’hiver à 9,6 Mt. L’orge de printemps est annoncée à 2,5 Mt (-21 % par rapport à 2012-2016). Côté qualité, 61 à 62 % des parcelles en orges d’hiver se trouvaient dans un état bon à très bon d’après Céré’Obs. Sur la scène internationale, l’Iran a lancé lundi 10 juillet un appel d’offres pour 200 000 t d’orge fourragère.

En ce qui concerne le maïs, en léger tassement sur la semaine, l’activité dans l’Hexagone se montre réduite. Un petit courant d’achat en direction des Fab est tout de même signalé en Pays de la Loire. Plus globalement, on note en maïs que la saison passée, pour l’Europe (UE 28), 8,3 Mt de maïs ukrainien ont été importées pendant la campagne 2016-2017, souligne dans son bulletin l’AGPM. Aux champs, selon Céré’Obs pour la semaine 26, les parcelles en maïs dans un état bon à très bon passent de 82 à 81 %.

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