Aller au contenu principal

Les Maraîchers d’Armor inventent le coco en barquette

L’atelier de transformation de coco de Paimpol de la coopérative des Maraîchers d’Armor est entré en phase industrielle en début de saison. Il a nécessité un investissement de 1,2 million d’euros.

S’étendant sur 500 mètres carrés, cette unité d’écossage de coco de Paimpol et de conditionnement de la coopérative les Maraîchers d’Armor (ex-UCPT) a démarré en phase industrielle en juillet. À quelques semaines de la fin de saison (fin octobre), elle écosse « 1 tonne de coco par jour qui donne 400 kilogrammes de graines », explique Florian Josselin, responsable innovation de la coopérative. L’outil construit pour 1,2 million d’euros est l’applicatif industriel d’un atelier expérimental mis en place l’an passé qui a validé l’idée d’une barquette « test » de 220 grammes sur le marché, avec un trophée de l’innovation à la clé. La coopérative cherche à valoriser une production sous AOP qui a parfois du mal à s’écouler en vrac.

Dans leur outil, les Maraîchers d’Armor conditionnent en frais du haricot en barquette de 220 et 400 grammes sous marque Prince de Bretagne dans des emballages carton operculés (DLC de 14 jours) pour les rayons fraîche découpe ou quatrième gamme. L’UVC propose une recette et bénéficie d’un classement Nutri-Score A. En complément, l’outil dispose d’une ligne de surgélation et propose deux sachets de 450 grammes et 1 kilogramme pour la RHD et des GMS locales. C’est un outil de régulation du marché du frais. Cette année, 35 tonnes devraient être conditionnées. Une goutte d’eau dans une production de 5 500 tonnes issues de 200 producteurs. Mais la coopérative pourrait renforcer ses capacités d’écossage à l’avenir. Elle prévoit aussi l'utilisation de son outil pour transformer d’autres légumes de sa gamme (fleurettes de chou-fleur, dés de potimarron, etc.). Des essais sont en cours.

Les plus lus

salle de traite en élevage laitier
Prix du lait : des tendances négatives venues d'Europe du Nord

Les prix du lait au producteur sont sous pression dans le nord de l’Europe, car les cotations des produits laitiers…

 Emmanuel Bernard, président de la section bovine d’interbev
Sommet de l’élevage 2025 : « La première chose à faire, c’est de faire naître les veaux ! » pour Emmanuel Bernard, Interbev bovins

Alors que le Sommet de l’élevage commence, Emmanuel Bernard, éleveur bovin et président d’Interbev bovin revient pour Les…

Porc : « le choix de la Chine de cibler l’agriculture européenne n’est pas anodin »

Les Marchés ont échangé avec Simon Lacoume, économiste sectoriel chez Coface, expert mondial en assurance-crédit, pour…

graphique de la cotation entrée abattoir du JB R
Le prix des taurillons R dépasse les 7 €/kg

Les prix des jeunes bovins français grimpent nettement depuis le mois d’août et dépassent un nouveau record historique, même s…

Dépalettiseur
Œufs : « Il manque 3 millions de poules », comment la filière s’adapte à la tension

La transition vers l’œuf alternatif est bien amorcée par l’amont de la filière œuf. Mais il faut plus de poules en code 2 ou 1…

Poules standard dans un poulailler automatisé
Le Sud-Ouest se tourne vers le poulet standard pour concurrencer les importations

La France reste confrontée à la hausse des importations de poulets standards, qui représentent désormais un poulet sur deux.…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Les Marchés
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez vos publications numériques Les Marchés hebdo, le quotidien Les Marchés, Laiteries Mag’ et Viande Mag’
Recevez toutes les informations du Bio avec la newsletter Les Marchés Bio