Aller au contenu principal

Les industriels de la charcuterie misent sur la valeur ajoutée

L'impossibilité pour les industriels de réviser leurs tarifs auprès de la GMS mettent "les entreprises dans des situations délicates", a reconnu Robert Volut.
© B.C.

L’industrie charcutière a limité les dégâts en 2016 dans un contexte défavorable, a estimé Robert Volut, le président de la Fict, mercredi 21 juin. Le représentant des industriels, qui cédera sa place à Bernard Vallat en septembre, a relevé que les tonnages produits avaient baissé l’année dernière de 1,3 % (à 1,19 Mt) et la consommation à domicile de 0,5 %. « Cette dernière évolution s’inscrit dans une tendance générale qui affecte toutes les viandes », a relevé Robert Volut, qui a souligné que, dans ce contexte, la consommation de charcuteries avait plutôt mieux tiré son épingle du jeu que la viande bovine (-3,5 %), la viande porcine (-2,3 %) ou la volaille (-2 %).

La baisse de la production a même été compensée en 2016 par une hausse des ventes du secteur, le chiffre d’affaires progressant très légèrement (+0,2 %) à 6,4 milliards d’euros. Cette performance est liée en partie à la croissance rapide des segments différenciants comme les charcuteries santé et allégées, les IGP, le halal, le bio, le label Rouge ou les filières « élevage responsable » du type sans antibiotiques. « Les ventes de ces différents segments ont plus que doublé depuis 2009 et pèsent désormais 18 % du chiffre d’affaires du secteur, avec 1,2 Mds€ », a souligné Robert Volut. Les produits allégés ou avec moins de sel pèsent à eux seuls 9,2 % des ventes.

La hausse des prix des matières premières (de 10 % à 44 % selon les pièces, avec une moyenne de 23 % depuis avril 2016) et l’impossibilité pour les industriels de réviser leurs tarifs auprès de la GMS mettent cependant « les entreprises dans des situations délicates », a reconnu Robert Volut. Celui-ci s’attend à une chute des résultats financiers des entreprises en 2016 et en 2017, après une moyenne de 5,5 % d’EBE/CA en 2015 pour le secteur, selon la Banque de France.

Les plus lus

des poules oranges
Prix des poules pondeuses – Cotation réalisée le 25 juillet 2025

La CPP (Cotation poule pondeuse) est publiée dans Les Marchés le lundi reflète les prix de la semaine précédente. La CPR (…

un graphique avec une courbe à la hausse, sur fond de grains de blé
Les prix du blé, de l’orge et du maïs français sont repartis à la hausse

Comment ont évolué les prix des céréales ces 7 derniers jours ? Les journalistes de la Dépêche-Le Petit Meunier vous…

vaches laitières dans des prairies en été
Où sont les vaches les plus chères d’Europe en juillet 2025 ?

Les prix des vaches laitières de réforme ont connu une envolée historique tout au cours du premier semestre, tirée par la…

Prix des poules pondeuses – Cotation réalisée le 11 juillet 2025

La CPP (Cotation poule pondeuse) est publiée dans Les Marchés le lundi reflète les prix de la semaine précédente. La CPR (…

une silhouette de vache dans laquelle on voit le drapeau du royaume uni
Bovins : au Royaume-Uni, les prix s’écartent de leur record du mois de mai

Les prix des vaches au Royaume-Uni battent des records cette année, comme partout en Europe, sur fond de manque d’animaux.…

poules pondeuses en élevage au sol
Prix des poules pondeuses – Cotation réalisée le 18 juillet 2025

La CPP (Cotation poule pondeuse) est publiée dans Les Marchés le lundi reflète les prix de la semaine précédente. La CPR (…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Les Marchés
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez vos publications numériques Les Marchés hebdo, le quotidien Les Marchés, Laiteries Mag’ et Viande Mag’
Recevez toutes les informations du Bio avec la newsletter Les Marchés Bio