Les marques d'Alpina Savoie et l'enseigne Carrefour ont été saluées pour leur filière blé dur de Provence certifié la semaine dernière.
Les équipes d'Alpina Savoie et de Carrefour dans la région Rhône-Alpes sont montées sur l'estrade de la cérémonie des Grés d'or de la Feef (Fédération des entreprises et entrepreneurs de France) le soir du 13 septembre au Folies Bergère à Paris. Elles ont reçu le prix de la filière pour leur réalisation commune du blé dur de Provence certifié, entrant dans la fabrication de couscous et de pâtes des filières Qualité Carrefour. Le projet a démarré en 2014, et pour ses ” débuts, Alpina Savoie se fait livrer 1000 tonnes de blé dur de Provence pour une année de production. « La récolte de blé dur a été excellente cette année dans le Sud-Est. La Provence est la meilleure zone de collecte pour le blé dur, celle dont les terres répondent le mieux à la production un peu extensive que nous recherchons », affirme Jean-Philippe Lefrançois, directeur général de l'entreprise de Haute-Savoie, filiale du groupe Galapagos. La filière s'appuie sur le cahier des charges de la certification du blé dur Alpina, qui aura vingt ans l'an prochain. Il définit la qualité meunière du blé dur, son itinéraire cultural raisonné et des contraintes de protection de l'environnement.
“ La Provence est la meilleure zone de collecte pour le blé dur
Un volume de 7 000 tonnes
Les producteurs céréaliers sont en contrat pluriannuel, sur la base d'un prix garanti et recevant une prime à la qualité. « Leur rémunération et la visibilité que nous leurs offrons garantissent la pérennité de notre bassin de production », explique le dirigeant. Il précise que le blé peut être déclassé, mais qu'il est toujours acheté. Alpina Savoie se fournit à hauteur de 7000 tonnes de blé dur certifié – les deux tiers dans le Sud-Est, un tiers dans le Sud-Ouest – sur 50000 t de blé dur globalement, exclusivement en France. Ses marques ainsi que la filière Qualité Carrefour n'intègrent que du blé dur certifié. Sur 45 millions d'euros de chiffre d'affaires, 26 % relèvent de la marque nationale et 22 % des MDD. 30 % proviennent des clients industriels. Jean-Philippe Lefrançois encourage ces derniers à opter pour une semoule de blé dur 100 % français et agroécologique.
