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Les denrées alimentaires colorantes s'imposent en France


> La carotte noire peut être utilisée comme un aliment colorant.
Déjà bien implantées en Europe du Nord et dans la confiserie, les matières colorantes de fruits et légumes ne demandent qu'à colorer les produits français.

Le groupe GNT pousse le naturel jusque dans la transformation des fruits et légumes. Celle-ci se fait uniquement par procédé physique. « Les agriculteurs livrent les fruits et légumes à nos usines en Hollande ou en Allemagne », explique Baptiste Mattelin, qui dirige la filiale française de GNT depuis 2009 dans le Rhône. « Nos agriculteurs sont européens, nous faisons tourner nos usines en Europe », argumente le promoteur des denrées alimentaires colorantes Exberry® . Néerlandais, ce groupe avait publié l'an dernier une enquête TNS auprès de plus de 5 000 consommateurs de dix pays d'Europe, d'Asie et d'Amérique du Nord en anglais. GNT France présentera au CFIA de Rennes cette étude en français. Elle montre en particulier que les trois quarts des consommateurs perçoivent comme crédibles les allégations « avec des colorants naturels » et « coloré avec des fruits et des légumes ». « Nous veillons toujours à ce que nos matières soient reconnues en tant qu'aliments, et si possible, connues du grand public dans les pays où le produit fini doit être commercialisé », indique Baptiste Mattelin.

Les « coloring foods »

La tendance des coloring foods a débuté en Allemagne et en Angleterre, chez les industriels des boissons non alcoolisées et les confi-seurs. Elle émerge en France depuis 2011 dans les secteurs des boissons, des produits laitiers, des confiseries et des glaces. La substitution du carmin de cochenille se fait largement dans les yaourts, pour des raisons d'image et de variation du prix de ce colorant. Cette substitution gagne les glaces depuis deux ans pour une raison réglementaire. Le remplacement de la tartrazine (colorant jaune) peut s'envisager dans les plats cuisinés par du potiron ou de la carotte. GNT France voit une marge de progression très importante. Et pas seulement dans les produits à forte valeur ajoutée. « On arrive à avoir des produits finis à prix raisonnable, avec la possibilité de se distinguer par une allégation valorisante », assure l'interlocuteur des IAA et distributeurs français. Sylvie Carriat

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