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Les alertes sanitaires ont progressé de 25% en 2004

5365 : c’est le nombre d’échanges d’informations sanitaires qui ont circulé sur le réseau européen (RASFF) en 2004. Le tiers de ces notifications concerne les produits de la mer.

La Commission européenne a publié la semaine dernière son rapport annuel sur le fonctionnement du système rapide d’alerte sanitaire (RASFF), qui autorise les autorités de contrôle des pays membres d’échanger des informations à travers son réseau européen. Le rapport couvre deux types de notifications : les alertes, réclamant une action immédiate (retrait ou rappel) et les informations (alors que les produits n’ont pas été encore commercialisés).

Le nombre d’échanges d’informations s’est élevé à 5365 en 2004, contre 4286 l’année précédente, soit 25% de plus. Cependant, ce chiffre en progression doit être compris avec l’élargissement à 25 pays intervenu au 1er mai 2004, portant le nombre de pays participants à 28 (avec la Norvège, le Liechtenstein et l’Islande) contre 18 précédemment. La majorité des notifications (31%) concerne les poissons, les crustacés et les mollusques, importés en grande majorité d’Asie. Les produits carnés (gibiers compris) représentent 18% des notifications d’alertes et 8% des informations. L’alimentation animale n’a représenté que 3% des alertes et 2% des informations. Les notifications concernant les résidus de produits vétérinaires ont particulièrement baissé en 2004.

En termes de dangers recensés, les mycotoxines demeurent les plus présentes, suivis par les contaminations chimiques, représentant respectivement 34 et 24% des notifications. Le système d’alerte rapide a reçu 844 messages sur les aflatoxines, soit trois fois plus qu’en 2002, concernant surtout les pistaches iraniennes. En 2004, les avis sur les dioxines ne se sont élevés qu’à cinq, parmi lesquels une contamination plus importante l’automne dernier aux Pays-Bas. On pourra aussi citer des cas d’histamine dans le thon, de sulphites dans les crevettes ou encore de listeria monocytogènes dans les produits de la mer (principalement le saumon). Le rapport précise qu’un nombre de notifications élevé pour un pays (108 pour la France) ne signifie pas forcément une moindre sécurité sanitaire, mais plutôt une bonne efficacité des contrôles.

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