L'endive se fait plus chère et davantage communicante

> Carinne Teyssandier devant la presse le 12 février.
Après trois années de silence, la filière de l'endive se manifeste auprès des journaux, prépare un concours culinaire sur Facebook et met de la PLV à disposition des points de vente. Son ambassadrice est Carinne Teys-sandier, chroniqueuse dans l'émission « Télématin » sur France 2 et aux commandes de l'émission « Carinne et vous » sur Cuisine+. Celle-ci vante un légume « tout terrain », à la fois « pratique pour un dîner en famille, tendance pour un repas entre copains, raffiné pour les occasions festives ». L'Apef tire les leçons d'une étude qualitative réalisée l'an dernier par le CTIFL (Centre technique interprofessionnel des fruits et légumes). Elle entend « moderniser » l'image de l'endive, veiller à la qualité de l'offre sur le point de vente et donner aux consommateurs des conseils simples de préparation. L'association veut aussi faire connaître les alternatives au chicon classique : carmine, Barbucine® et l'endive de pleine terre estampillée label Rouge depuis septembre dernier. L'endive est plus chère cette année. C'est l'effet, selon la note Agreste Conjoncture de février 2015, d'une baisse de 9 % de la production française. La demande est régulière, selon la même note. Sur le plan du marketing, le seul fait préoccupant est la régulière érosion d'année en année du taux de pénétration, passé de 81,76 en 2009 à 76,62 en 2014, selon Kantar Worldpanel. La France est le premier producteur européen d'endives. Ses principaux clients sont (dans l'ordre) : l'Italie, l'Allemagne, la Belgique et l'Espagne. Les échanges « participent modestement à l'évolution de l'offre », constate Agreste.