Le bœuf d’Ecosse doit retrouver ses marques
Les Marchés : L'embargo sur le bœuf du Royaume-Uni étant levé, quels marchés d'exportation visent les opérateurs écossais ?
Donald Biggar : Nous visons en priorité la France, l'Italie et le Benelux, secondairement les pays nordiques et l'Allemagne. Comme nos anciens clients ont tissé des liens solides avec de nouveaux fournisseurs, nous allons devoir les reconquérir à nouveau avec des produits de qualité élevée, un service excellent et un soutien efficace dans la promotion et les relations publiques. Nous sommes convaincus que la réputation du bœuf écossais est restée intacte dans tous nos marchés cibles.
LM : Quelles marques et labels allez-vous mettre en avant ; l'origine écossaise sans doute ?
R. B. : A travers l'origine écossaise et l'IGP, nous voulons capitaliser sur la bonne image dont bénéficie l'Ecosse et nous positionner sur le créneau haut de gamme.
LM : Votre offre comportera-t-elle de la viande de vaches ?
R. B. : La marque Bœuf écossais, de même que l'IGP, qu'il s'agit d'introduire en premier lieu, ne couvre pas la viande de vache. Cependant, la France a toujours été un important marché pour cette viande et nous aimerions y prendre part dans le futur.
LM : Avez-vous exporté dans le cadre du Plan d'exportation daté ?
R. B. : Un abattoir écossais a exporté de très faibles volumes selon ce schéma vers l'Italie et les Pays-Bas en 1999. Il a arrêté en 2000 pendant la fièvre aphteuse et n'a repris qu'à la fin 2005, toujours des petits volumes vers l'Italie, la Belgique et les Pays-Bas.