L’approvisionnement des Armées peut s’améliorer

C’est par camions pleins que les vivres destinés aux 337 restaurants des armées de France métropolitaine quittent les plateformes Stef-TFE de Bondoufle, près d’Évry (91), et de Salon-de-Provence (13). Leur volume a atteint 58 500 tonnes l’an dernier et devrait peu évoluer cette année. L’Économat des Armées, centrale d’achat et prestataire du ministère de la Défense, évalue le coût logistique à 14,80 % de la facture TTC des produits secs, frais et surgelés livrés. Un GIE s’est constitué entre Stef-TFE et le transporteur Geodis pour servir les armées de mars 2005 à mars 2011. Le tonnage est un élément-clé de rentabilité. En 2007, il atteignait 54 200 t et le « poids logistique » était de 16,70 %. Le dispositif « Vivres en Métropole » des Armées se compose d’un système informatique de prises de commandes par les organismes clients via un portail internet, de deux plateformes tritempérature de stockage massif (16 000 m2 à Bondoufle et 7 000 m2 à Salon), de leurs équipes dédiées (près de 200 personnes), de vingt plateformes de distribution de Stef-TFE ou de Geodis et des flottes de camions des deux entreprises. Au sein du GIE, Stef-TFE gère les commandes et les approvisionnements, transporte les marchandises en amont sous température dirigée ; Geodis prend en charge le transport amont sous température ambiante ; la distribution est assurée par les deux transporteurs, Geodis se chargeant des tournées dédiées. Les restaurants sont livrés en 5 jours (ou 2 en urgence) au rythme d’une à trois livraisons par semaine, pour préparer 48 millions de repas annuels.