L’appel kazakh
De plus en plus international, le Sommet de l’élevage, qui a eu lieu du 5 au 7 octobre dernier à Clermond-Ferrand, a notamment été marqué par la venue inédite d’une délégation officielle du Kazakhstan. « Nous avons de gros projets agricoles, surtout dans le domaine de l’élevage. Tout est à reconstruire, chez nous. Et il y a en France de belles opportunités », a souligné Aigul Akhmejanova, présidente de la holding d’Etat KazAgro Marketing (au centre de la photo ci-contre). Sa priorité est d’importer de la génétique. L’ex-république soviétique envisage d’acheter 70 000 bovins reproducteurs sur les cinq prochaines années. Une soixantaine de « feedlots* » sont en projet dans tout le pays. « Au-delà de la génétique, nous sommes aussi intéressés par le savoir-faire français en matière de gestion des élevages et tout ce qui touche aux équipements », a-t-elle ajouté. Mais, la France n’est pas seule sur les rangs, les États-Unis et le Canada ayant déjà une longueur d’avance. Le Kazakhstan affiche des ambitions similaires en production ovine.
À moyen terme, le pays compte parvenir à exporter de la viande sur le marché international.
* parcs d’engraissement intensif.