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L’Ania passe la cinquantaine sous une nouvelle présidence

Discours de Richard Girardot, nouveau président de l'Ania, à l'occasion des 50 ans de l'association.
© Ania

Jeudi 5 juillet, l’Association nationale des industries alimentaires (Ania) fêtait ses cinquante ans au cœur du musée du quai Branly à Paris. L’occasion pour son nouveau président fraîchement élu, Richard Girardot, de prononcer son premier discours public et de revenir sur les tensions qui agitent le secteur. Devant 400 invités, l’ancien patron de Nestlé France a commencé par un constat partagé de tous : « notre industrie déguste ». Conscient des défis que doit relever l’industrie agroalimentaire pour reconquérir le consommateur, il pense que la « différence passera par le mieux faire : mieux produire en améliorant sans cesse la qualité des produits et des recettes, mieux préserver l’environnement d’un bout à l’autre de la chaîne de production, à travers les contenus. Mais aussi les contenants, mieux adapter l’information des consommateurs à leurs besoins, mieux construire nos filières plus durables et plus rémunératrices pour les agriculteurs et les entreprises ». « Ce défi est essentiel », a-t-il déclaré. Et il ne pouvait pas conclure son discours sans parler des relations commerciales avec la grande distribution. Nous ayant habitués à son franc-parler sur le sujet, il n’a pas dérogé à ces habitudes et a commencé sa diatribe sur le ton de l’humour : « Et là vous vous demandez si mon discours va se terminer sans que je prononce le terme de “grande distribution” ? Girardot se serait-il assagi en accédant à la présidence de l’Ania ? C’est mal me connaître ! Non, je ne me suis pas assagi. Et sur ce sujet, je continuerai inlassablement à dénoncer un système complètement fou d’autodestruction de nos filières. » Et de conclure : « nous ne voulons pas de divorce, au contraire ! Nous voulons retrouver des perspectives et des projets de vie commune avec nos clients, comme nous les construisons avec le monde agricole ».

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