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La Bretagne est-elle toujours aussi attractive ?


> Loc Maria crée une nouvelle usine sur 12 500 m2 à Lanvallay (22) près de Dinan pour la marque Les Gavottes.
La Bretagne a su développer un tissu d'IAA à la fois dense et varié. À l'heure où les industriels comme les acteurs publics s'attachent à repenser le modèle agroalimentaire breton, la région attire-t-elle toujours les investisseurs ?

« L a Bretagne est une sorte de méga-cluster agroalimentaire », se targue Jean-Paul Simier. Joint par Les Marchés, le directeur agriculture et agroalimentaire de Bretagne Développement Innovation n'a de cesse de défendre le dynamisme de la région malgré les difficultés depuis 2012 de certains grands groupes. Ces dernières années, le sort de l'agroalimentaire breton a été au cœur de l'agenda politique. Fautil pour autant en conclure que « la Bretagne brûle », comme l'affirmaient en 2013 les associations Produit en Bretagne et Abea (Association bretonne des entreprises agroalimentaires) ? « Absolument pas, s'anime Jean-Paul Simier. Des mesures politiques ont été prises. » Ainsi, en 2013, la signature du Pacte d'avenir pour la Bretagne a mis en place « un véritable plan d'ensemble stratégique sur l'agroalimentaire », rappelle Jean-Paul Simier.

500 millions d'euros d'investissement par an

De fait, les investissements ne faiblissent pas. « On parle de 500 millions d'euros par an dans l'agroalimentaire breton », déclare ainsi Jean-Paul Simier. Et de rappeler la récente implantation de l'industriel chinois Synutra, qui ouvre une usine de fabrication de lait en poudre à Carhaix. En janvier, Christian Tacquard, le PDG de Loc Maria, dont dépend Les Gavottes, décidait également d'investir 22 millions d'euros pour créer une nouvelle usine sur 12 500 m2 à Lanvallay près de Dinan dans les Côtes-d'Armor. Ces usines viennent ainsi rejoindre les 1 400 sites industriels consacrés à l'agroalimentaire déjà présents en Bretagne. « Dans la région une entreprise ne sera pas seule », insiste Jean-Paul Simier, qui souligne la densité et la diversité des entreprises présentes. Autour de ce réseau d'entreprises, s'est par ailleurs constitué un système de recherche et développement qui place la Bretagne à part. Chercheurs et entreprises se retrouvent ainsi pour coopérer par exemple au sein du pôle de compétitivité Valorial positionné sur « l'aliment de demain ».

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