Jean Stalaven planifie sa production au plus juste

Antoine Vignon, DGA de Vif, et François Cottarel, responsable Euralis traiteur.
Limiter les déclassements et invendus, réduire les stocks tout en maintenant une grande fiabilité de traitement des commandes : c'est ce que parvient à réaliser le traiteur Jean Stalaven grâce à un nouveau processus de planification des productions. La filiale d'Euralis bénéficie de la mise en place d'un système d'informations à l'échelle du pôle alimentaire du groupe coopératif, avec l'éditeur de logiciels Vif.
La conception de cet outil de planification industrielle et commerciale a débuté lors de l'hiver 2011/2012 pour le compte des onze usines et des quatre plateformes logistiques du pôle. En s'adaptant aux spécificités du fabricant de foie gras cet outil résout les problèmes de saisonnalité de Jean Stalaven et d'optimisation des plans de charges pour ses plus de 1 500 références de ” produits frais et ultrafrais. Il a fallu deux ans pour que les équipes s'organisent autour de cet outil et le prennent en main.
“ Les productions lancées s'adaptent très vite aux commandes "
Aujourd'hui, sous la responsabilité de François Cottarel, un responsable de l'ordonnancement simule des plans de productions en lien avec un responsable des prévisions. Les responsables de l'ordonnancement de chaque famille de produits traiteurs, présents sur sites, visualisent sur écran les ressources et temps nécessaires. Ils recherchent la meilleure productivité possible et évitent les temps morts liés au changement de production sur une ligne. Les productions lancées s'adaptent très vite aux commandes. Celles-ci sont traitées en temps réel. Selon Laurent Dubain, directeur des opérations du pôle alimentaire d'Euralis, « les gains se comptent en millions d'euros » et le retour sur investissement est inférieur à six mois.
En traiteur, les stocks se sont réduits de 8 à 10 %, la « casse » de 5 à 10 %. De plus, le « taux de services » (garantie de livraison en temps et heure) en GMS et RHF a progressé au-dessus de 99 %, note Laurent Dubain, et il a atteint 100 % en commerce traditionnel pour les produits festifs précommandés.