Jean-Luc Cade à la tête du Syncopac
Le successeur de Daniel Rabiller à la tête du Syncopac est Jean-Luc Cade, élu mardi à l'unanimité par le Conseil d'administration de la fédération nationale des coopératives de production et d'alimentation animales. Eleveur de porcs dans les Côtes d'Armor et vice-président de la coopérative La Paysanne d'Erquy, le nouveau président, quadragénaire, est apparu à la presse agricole comme un ferme défenseur de «l'autonomie politique» du syndicat intégré à Coop de France. Ainsi, loin de se dissoudre dans la sphère coopérative, le Syncopac renforcera ses compétences métier, cultivera ses partenariats avec les autres organisations de l'alimentation animale, comme le Snia (syndicat national des industriels de la nutrition animale) ou l'organisation des fabricants d'aliments à la ferme, bâtira des synergies avec d'autres filières comme celle des biocarburants, confortera sa présence dans les régions... Il « occupera le terrain», a dit Jean-Luc Cade, étant assuré de moyens financiers qui vont lui permettre d'embaucher un sixième salarié (un bon praticien du métier) après l'été. Ainsi, le Syncopac renforcera son expertise propre, continuera de représenter les coopératives d'aliments dans les interprofessions et convoquera comme toujours son assemblée générale annuelle. Les instances de décision auront ceci de particulier que des dirigeants de coopératives côtoieront des élus, ont insisté les membres du bureau, dont fait encore partie Daniel Rabiller en tant que vice-président. Une des idées fortes du nouveau président est de rapprocher les intérêts des filières végétales et animales, ce qui lui semble particulièrement évident quant aux biocarburants.