InVivo se réorganise pour affronter l’avenir
Les 288 coopératives sociétaires d’InVivo devront tirer bénéfice de la réorganisation des trois métiers - production végétale, nutrition et santé animale et commerce du grain - de leur union. Telle est la nécessité de ce groupe de 1 794 salariés permanents siégeant à Paris, dont la force, rappellent ses dirigeants, n’est pas dans la taille mais dans la cohésion.
Premier métier à se réorganiser, la production végétale, aboutit à une offre nouvelle qui « porte ses fruits au-delà des espérances », a commenté Patrick Gollier, le directeur général, en conférence de presse annuelle vendredi. La politique en cours vise à accroître la capacité de négociation de la centrale d’achat en agrofourniture en fédérant les coopératives volontaires autour de projets de partenariat. Les produits de santé végétale sont les premiers visés par les engagements en volume, qui ont concerné les trois quarts des achats en 2006-2007.
En nutrition animale, l’exercice écoulé a été marqué par l’acquisition de 81 % du capital d’Evialis et l’engagement dans une restructuration des outils industriels de la firme services Inzo° en France et de sa filiale italienne Filozzo.
Dans les métiers du grain, InVivo a accentué le regroupement de l’offre à l’exportation tout en renforçant ses liens avec le négoce international Toepfer. Ses ventes se sont orientées à 40 % vers les Pays tiers et ont atteint un record de 9,5 millions de tonnes, s’étant traduit par un « retour économique fort » pour les coopératives qui ont ainsi engagé leurs surplus. InVivo développe par ailleurs un « pool de compétences » sur la gestion des risques de marché.
Les charges à caractère exceptionnel ont réduit le résultat net du groupe déjà affecté par la hausse des matières premières. La réorganisation est cependant neutre pour les coopératives qui ont déjà bénéficié d’un retour économique accru.
Un colloque sur le « Comment produire autrement » se tiendra mardi à Paris dans le cadre de l’assemblée générale. En rapport avec le Grenelle de l’Environnement, il mettra en avant les démarches engagées depuis 20 ans. Une occasion pour la nouvelle direction Agriculture durable de promouvoir son concept d’impact environnemental.