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Influenza : alerte dans un élevage de l'Ain

Après la confirmation, hier matin, qu'un deuxième canard sauvage avait été victime du virus H5N1 hautement pathogène dans le département de l'Ain, le ministère de l'Agriculture a annoncé en milieu d'après-midi qu'un élevage de dindes était suspecté d'influenza aviaire. Cet élevage de 11 000 dindes en claustration est situé dans la zone de protection de 3 km établie autour de la commune de Joyeux, dans la Dombes marécageuse où a été relevé samedi dernier le premier cas touchant un canard sauvage. Dans cette zone de surveillance renforcée, un vétérinaire sanitaire a suspecté l'influenza aviaire hautement pathogène dans un cadre de «forte mortalité» (une quarantaine de volatiles) et en a immédiatement informé la DSV. Les résultats des tests réalisés au laboratoire de référence de l'Afssa à Ploufragan (Bretagne) sont attendus aujourd'hui.

Avant même ces résultats, l'exploitation a été isolée : entrées et sorties interdites sauf nécessité et les véhicules sont désinfectés. Toutes les volailles devaient être abattues dans l'après midi. En outre, des rotoluves étaient en cours d'installation hier après-midi dans le périmètre de 3 km pour éviter que les véhicules ne propagent l'éventuel virus. Dans la zone de surveillance de 7 km, les véhicules sont filtrés et les automobilistes invités à contourner la zone. Enfin, une recherche épidémiologique est effectuée pour établir une traçabilité du virus.

Quant au deuxième canard sauvage, il a été décelé sur un cadavre prélevé sur la commune de Bouvent (proche d'Oyonnax), dans l'Ain mais à 80 km de Joyeux, à l'est de Bourg-en-Bresse. La zone de surveillance mise en place couvre l'ensemble de la commune de Bourg-en-Bresse.

L'abattoir de Volaille de l'Européain s'inquiète de la mise en place d'un périmètre de sécurité qui interdirait la circulation des volailles vivantes dans la zone. En effet, c'est la première fois qu'un abattoir est situé sur la zone de suveillance. Si les règles sont respectées à la lettre, l'entreprise ne pourra plus être approvisionnées en matière première. L'entreprise, dont les volumes ont chuté de 50%, abat chaque année un million de volailles, dont les célèbres volailles de Bresse.

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