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Glon et Coopagri fondent Ovoteam

Les dirigeants des groupes Glon et Coopagri Bretagne ont présenté hier à la presse leur alliance dans la commercialisation de produits à base d’œufs pour la restauration hors domicile, l’industrie alimentaire et la BVP (boulangerie viennoiserie pâtisserie). Deux filiales de Glon, Le Cam (Morbihan) et 3 Vallées (Mayenne), et une filiale de Coopagri, Epi Bretagne, apportent leurs titres à la nouvelle entité, Ovoteam, dans la proportion 39/61.

Glon met à disposition sa capacité de conditionnement en œufs coquille et de transformation en ovoproduits d’un petit milliard d’œufs dans ses 2 filiales françaises et ses filiales tchèques Framagro et Oviczepol ; Coopagri offre sa capacité de transformation de 300 millions d’œufs sur ses sites de Plaintel et de Guingamp. La résultante est une entreprise se plaçant parmi les 4 leaders européens avec l’atout exclusif d’offrir une large gamme portée par des marques renommées.

Cette gamme puisera un fort potentiel d’extension dans les savoir-faire des deux groupes en matière d’ingrédients liquides, dans les technologies de « cracking « développées par EPI Bretagne à partir du lait et dans la science nutritionnelle de Glon-Sanders. Les hommes de Glon et de Coopagri Bretagne ont déjà fait équipe avant Ovoteam.

En nutrition animale, André Glon, co-président du groupe éponyme et Jean Bernard Solliec, dg de Coopagri Bretagne, ont présidé ensemble aux débuts de Qualimat (contrôle des matières premières importées), et les deux groupes partagent une station expérimentale dans la Sarthe. Dans l’œuf, le privé et le coopératif partagent depuis le début des années 2000 à 50/50 une société d’exportation d’ovoproduits secs, Ovifrance.

L’équipe commerciale d’Ovoteam se compose de 8 collaborateurs spécialisés pour le marché français et de 4 collaborateurs polyvalents pour l’export, des embauches étant en cours pour le Royaume-Uni. Sa recherche de solutions « sur mesure» s’appuiera sur les R&D des deux groupes. Ovoteam vise le marché mondial des ovoproduits. Dans l’Union, ceux-ci devraient progresser, côté Ouest, de 25 % de la consommation globale à 29 % (en 2010) et à partir de 15 % côté Est.

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