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Fruits et légumes : les marchés, pas forcément moins chers que les GMS

Une enquête de l’Union fédérale des consommateurs publiée dans le dernier numéro de Que Choisir ? (septembre) montre aux consommateurs que les fruits et légumes ne sont pas forcément moins chers que les grandes surfaces locales. Toutefois, il y apparaît que le choix étant plus vaste, le consommateur attentif en a quand même pour son argent.

Il s’avère que le consommateur allant aux marchands les moins chers peut espérer une économie de plus de 7 % sur la totalité des marchés. « Mieux, l’économie atteint au moins 10 % sur près d’un marché sur deux (45 %) et plus de 15 % dans un tiers des cas», lit-on dans le magazine. Dans certaines localités, comme à Yvetot en Seine-Maritime, le panier du marché coûte 32 % moins cher. A l’opposé, aux Sables d’Olonne, en Vendée, c’est le panier de la grande surface qui présente 36,3 % de moins.

L’analyse cite un maraîcher de la Confédération paysanne des Bouches-du-Rhône, qui ne livre plus les grandes enseignes à cause de l’« aberration des centrales d’achat ». Elles sont parfois loin des zones de productions, dénonce-t-il, quand ces dernières se trouvent à proximité des zones de consommation ; un « gâchis de temps, donc de fraîcheur, d’argent et une folie écologique intolérable ».

Cette information a fait, entre autres, la « une » du Parisien. Dans ce quotidien populaire, le gastronome Jean-Pierre Coffe explique qu’il y a « deux catégories de commerçants sur les marchés. Ceux qui s’approvisionnent aux mêmes sources que la grande distribution, c’est-à-dire Rungis, les marchés d’intérêts nationaux (sic)… » Pour sa part, le représentant de la grande distribution Jérôme Bédier dément que les grandes surfaces soient plus chères et dénonce les problèmes structurels de la production.

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