Fleury Michon investit dans les plats cuisinés et pour réduire ses coûts
Le traiteur Fleury Michon a le projet de construire une nouvelle usine de plats cuisinés pour 2007, l’actuel site vendéen arrivant à saturation, ont révélé les cadres dirigeants, hier, lors d’une conférence de presse. L’entreprise produit actuellement 15 000 tonnes de plats cuisinés par an. Elle passera à 18 000 en 2006 et compte arriver à 20 000 en 2007. Fleury Michon veut développer ses ventes en catering aérien. Cet investissement d’au moins 15 à 20 millions d’euros « pour commencer » se réalisera soit en Vendée, soit à proximité des clients (en particulier ceux du catering), soit via un achat. Le Nord de la France est donc un choix « plausible», conformément à ce que nous écrivions dans notre édition d’hier. A travers ce nouvel outil, Fleury Michon veut aller « au bout de sa logique » de diminution des coûts de production. Ainsi, la prochaine usine fonctionnera en pasteurisation continue, ce qui réduit considérablement le temps de fabrication, de plusieurs jours à quelques heures, tout en maintenant un haut niveau gustatif. « Cette logique fait entrer l’agroalimentaire dans l’univers de la robotisation, sur les pas de l’industrie automobile», a considéré Frédérick Bouisset, le président du directoire. Elle s’impose par l’impératif de diminuer les prix de vente au consommateur. Un autre investissement de 7 à 8 millions d’euros est en cours. Il consiste entre autres à diminuer la main-d’œuvre au contrôle visuel des tranches de jambon avant l’emballage. A raison de 300 000 à 400 000 euros pour chacune des 20 lignes de production.