Aller au contenu principal

Fin des exports d’animaux vivants : la Nouvelle-Zélande pourrait changer d’avis

La Nouvelle-Zélande n’exporte plus d’animaux vivants depuis avril 2023 pour respecter le bien-être, mais les exportateurs veulent dépenser 1 million de dollars NZ pour faire évoluer l’opinion publique, et pousser le nouveau gouvernement à renverser la donne.

Le navire bétailler Gulf Livestock 1
Le navire bétailler Gulf Livestock 1
© F.YBANCOS sur Vessel Finder

Le dernier navire bétailler a quitté la Nouvelle-Zélande au printemps 2023, conformément à une loi promulguée en 2021qui interdit l'export d'animaux vivants. Mais le nouveau gouvernement a l’intention de faire évoluer la situation, apprend-on par la presse néo-zélandaise, évoquant « l’annulation de l’interdiction des exportations d'animaux vifs tout en assurant les plus hauts standards en termes de bien-être animal », par exemple des densités moins élevées, des poids minimum pour les animaux, du personnel formé et des vétérinaires à bord. 

Lire aussi : La Nouvelle-Zélande, terre d’export agroalimentaire

Une campagne de lobbying pour reprendre l'export d'animaux par la mer

Mais ce changement de ton du gouvernement pourrait bien ne pas suffire et Livestock Export New Zealand (Lenz), le syndicat des exportateurs de bétail néo-zélandais estiment qu’il leur faudrait une campagne de communication et de relation publiques d’un million de dollars néo-zélandais (560 000 euros). Des versements ont déjà été réalisés par des vétérinaires, exploitants et transporteurs. Les exportateurs estiment que cet arrêt des exportations d’animaux vivants va coûter, chaque année, près de 268 millions d’euros au PIB de l’île sur la période 2023-2027 puis 180 millions d’euros par an par la suite. 

Des animaux embarqués pour 19 jours

Les associations de protection des animaux à l’œuvre derrière l’interdiction sont bien sûr vent debout contre la reprise des échanges, rappelant que le trajet vers la Chine dure 19 jours. La Nouvelle-Zélande a interdit l’export d’animaux vifs pour l’abattage en 2007, seuls étaient exportés des vaches laitières et des animaux d’élevage et d’engraissement. 

Les plus lus

au premier plan, tête de boeuf, dans un marché aux bestiaux
DNC : quel impact sur les prix des broutards, petits veaux, jeunes bovins et vaches ?

Alors que le marché des bovins dans son ensemble était dans une conjoncture très favorable et rarement vue, la dermatose…

Poulets standard européen
Poulet : plus de 300 €/100 kg, le marché européen s’emballe

Les prix européens du poulet s’envolent, car la production progresse moins vite que la consommation. Si l’Ukraine est un peu…

vaches laitières dans une prairie
Vaches laitières : après un an de flambée, les prix vont-ils vraiment baisser ?

Les prix des vaches laitières ont commencé leur escalade il y a un an. Si un mouvement de baisse automnale se fait sentir, les…

Poulets JA787 aux Pays-Bas. © Hubbard
Poulet standard : y-a-t-il une vraie bascule vers le poulet ECC ?

Alors que le poulet standard est le moteur de la croissance de la production en France, LDC et Galliance ont annoncé s’engager…

personnes sur une scène
Culture Viande : « Sans abattoir ni ateliers, il n’y a pas de valorisation de la production française »

Lors du congrès annuel de Culture viande, les industriels ont pointé leurs intérêts convergents avec ceux de l’élevage, en…

Jérôme Foucault
Négociations commerciales : « Ce qui est transformé en France, issu de l’agriculture française, doit être négocié en France ! »

À moins de deux mois du début des négociations commerciales, Jérôme Foucault, président de Pact’alim qui représente des PME et…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Les Marchés
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez vos publications numériques Les Marchés hebdo, le quotidien Les Marchés, Laiteries Mag’ et Viande Mag’
Recevez toutes les informations du Bio avec la newsletter Les Marchés Bio