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Ferme de Bassignac monte en gamme avec le yaourt bicouche


> La famille Besson étend sa gamme de produits laitiers.
Le Gaec Besson commercialise depuis trois mois en grandes surfaces une nouvelle variété de yaourt fermier : des bicouches à la confiture artisanale bio.

Comment innover sans trop investir, tout en restant fermier ? La ferme de Bassignac qui produit plus de 2,5 millions de yaourts par an dans le Cantal a trouvé la réponse : le bicouche. Du yaourt nature onctueux déposé sur un lit de fruits sucrés, à la myrtille, à la mirabelle, à la framboise ou à la figue. Avec ses deux étages superposés, ce produit plus élaboré a trouvé depuis trois mois sa place dans les linéaires de la grande distribution. « On voulait élargir notre gamme et augmenter notre chiffre d'affaires, explique Vincent Besson, responsable de fabrication. On avait plusieurs possibilités, mais l'intérêt avec le bicouche, c'est qu'on se positionne sur un autre segment, plus haut de gamme. Et puis on avait les machines pour… » Avec cette innovation, le Gaec Besson affiche son orientation : « évoluer vers des fabrications à grosse valeur ajoutée, plutôt que d'augmenter les volumes. C'est pour cette raison que l'on a choisi de mettre dans nos bicouches une confiture artisanale labellisée bio produite localement, plutôt qu'une préparation de fruits quelconque », poursuit Vincent Besson. Le démarrage en douceur, 3 000 pots par semaine sans investissement particulier, permet aux quatre producteurs associés de tester leur produit et d'ajuster la recette en fonction des retours clients. « Le yaourt est un peu liquide, estime Vincent Besson. Mais c'est notre choix de n'ajouter aucun épaississant et aucun additif. » Prochaine étape pour cette ferme qui a transformé l'année dernière 500 000 l de lait en yaourts, crèmes fraîche et Chantilly pour un chiffre d'affaires de 1,2 million d'euros : probablement du fromage blanc.

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