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Envolée des expéditions européennes

L'absence des États-Unis à l'international ainsi que le regain de leurs besoins permettent à l'Union européenne d'afficher une nette amélioration de ses exportations.

Si les derniers cas de grippe aviaire relevés aux États-Unis datent de plus de quatre-ving-dix jours, les dégâts causés dans les élevages continuent de bouleverser la physionomie du marché mondial de l'œuf. L'Union européenne (UE) a jusqu'à présent tiré profit de la moindre présence de la production américaine, qui doit se remettre après plus de 48 millions de volailles abattues. Selon la Commission européenne, les exportations communautaires d'œufs et d'ovoproduits vers les États-Unis ont atteint 7315 tonnes équivalent œuf (téo) sur les sept premiers mois de l'année, alors qu'elles n'étaient que de 3020 téo pour l'ensem-ble de l'année 2014. La chute du cheptel américain a aussi entraîné sa moindre présence à l'international, laissant le champ libre à l'Europe. Au total, les exportations de l'UE ont atteint 138389 téo, en hausse de 6,4 % sur un an, sous l'impulsion des ventes aux Émirats arabes unis, à Taïwan, à Hong Kong et au Sierra Leone. En revanche, les clients traditionnels de l'UE (Japon, Suisse, Angola) s'affichent en perte de vitesse.

Des œufs coquille avant tout

Cette forte croissance est à relier à l'envolée des envois d'œufs coquille (+18,9 % à 58 474 téo), alors que les ventes d'ovoproduits s'affichent en repli de 1,2 %. Tous les États membres ne sont pas logés à la même enseigne. Si les exports espagnols, portugais, allemands et français ont été multipliés par 3,1, 1,6, 1,9 et 1,3, les envois néerlandais ont reculé de 3,9 %. En ovoproduits, l'Italie et les Pays-Bas ont vu leurs ventes progresser de 8 % et 3,8 %, mais celles de la France et de l'Allemagne ont reculé de 6,5 % et 2 %.

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