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Doux : l'abattoir de Plouray se recentre sur la poule de réforme


> L'abattoir de Plouray dispose d'un système automatisé de déchargement des contenants de volailles vivantes.
L'abattoir situé dans le Morbihan développe ses capacités pour répondre à la demande à l'export. Le groupe cherche à sécuriser ses approvisionnements.

Le groupe Doux a investi 1,7 million d'euros dans son abattoir de Plouray (Morbihan). À partir de la mi-mai, le site disposera d'un système entièrement automatisé de déchargement des contenants de volailles vivantes. Les poules seront amenées dans le calme et dans le noir jusqu'à la chaîne d'abattage. La productivité globale et les capacités d'abattage seront augmentées et les conditions de travail améliorées, assure Doux. La désinfection des contenants sera perfectionnée pour mieux répondre aux attentes des éleveurs, qui vont être invités prochainement pour constater ces améliorations. Alors que l'usine abattait 4 à 5 millions de poules par an il y a quelques années, ce devrait être 7 à 8 millions en 2015 et jusqu'à 9 millions à terme. L'abattage des poulets devrait quasiment cesser. L'outil traite aussi des dindes et canettes pour l'export en congelé.

Afin de sécuriser ses approvisionnements, le groupe cherche à davantage contractualiser les poules. Pour Pascal Kerdreux, le directeur de l'usine, « la demande à l'export est régulière, nous avons donc besoin d'approvisionnements réguliers. Nous espérons mettre en place des contrats ou des engagements à long terme avec les éleveurs, certains ont même déjà opté pour un prix annualisé ». Le groupe cherche à renouer les liens avec les coopératives et les gros élevages, pour « créer une filière ». Afin de développer les abattages, les approvisionnements devraient s'étendre hors de la Bretagne, pour environ 2 millions de poules. « Les poules du Sud-Ouest partent en Espagne, celles de l'Est en Allemagne et en Belgique ; il y a de la matière première pour tous les outils bretons. » Virginie Pinson

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