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DON : le couperet tombe pour le maïs

La mycotoxine était trop présente dans le maïs en 2006. Un règlement entrera en application le 1 novembre.

Peut-on augmenter la teneur maximale réglementaire de mycotoxines dans le maïs ? La question se discute à Bruxelles en comité d'experts. En juin prochain doit être voté un règlement qui entrera en application le 1 er novembre pour le maïs grain destiné à la consommation humaine. La teneur limite en DON est aujourd'hui de 1 750 ppb (partie par milliard) dans les céréales non-transformées. Si elle s'était appliquée en 2006, elle aurait disqualifié 22 % de la collecte, et en 2004 jusqu'à 44 %, selon l'AGPM. Ce seuil « reste un objectif assez difficile à atteindre », constate la responsable de l'organisation de producteurs. Le climat est l'agent principal de contamination. Il a suffi de quatre jours de temps chaud et humide en octobre dernier pour anéantir l'effet des bonnes pratiques culturales. De plus, les méthodes stratégiques ne sont pas encore au point, signale la spécialiste. Les paramètres sont plus nombreux. Or, pour le blé, il a fallu 5 ans.

En augmentant ce seuil à 2 000 ppb comme cela est envisagé, davantage de lots seraient conformes les mauvaises années, reconnaît-on à l'organisation Alliance 7 qui représente les industriels français des céréales prêtes à consommer. Mais ceux-ci veulent aussi que la teneur en produits finis soit relevée. C'est possible sans que les consommateurs soient davantage exposés, affirme la responsable scientifique d'Alliance 7 et du groupe Contaminants de l'Ania.

Trop peu de temps

L'idée est de déterminer des catégories d'aliments. Aujourd'hui, la teneur maxi est 500 ppb pour tous les produits à base de céréales. Une teneur un peu supérieure, équivalente à celle des produits intermédiaires comme la maïzena, n'enlèverait rien au caractère très sain des produits complets, réfléchit-on. Problème, l'administration française, favorable au relèvement des taux, a du mal à se faire entendre. Comme il reste trop peu de temps pour traduire dans les textes une telle distinction, les industriels comptent sur la réévaluation générale des seuils de mycotoxines qui aura lieu l'an prochain.

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