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Domino’s Pizza ouvre une 2e usine en France

Leader mondial de la livraison de pizzas à domicile, Domino’s Pizza nourrit de grandes ambitions en France, un marché en plein essor. L’enseigne y compte 112 magasins, livrés depuis Trappes (78) de 180 tonnes de pâte fraîche et autres ingrédients par semaine. Afin de soulager cet outil de production arrivé à saturation et d’alléger ses coûts logistiques, Domino’s Pizza se dote d’une deuxième usine. Cette plate-forme de production et de distribution, « commissary » dans le langage Domino’s, sera située à Vertou, près de Nantes. La franchise investit 1,5 M€ pour adapter un bâtiment de 2 000 m 2, qui sera opérationnel début 2008. 20 t de pâte fraîche en sortiront chaque semaine.

La forte densité de magasins à l’Ouest a guidé le choix de cette localisation. Le site de Vertou approvisionnera les 35 points de vente situés à l’Ouest d’une ligne Caen - Narbonne, absorbant ainsi 27 % du flux national. L’implantation nantaise préfigure un important développement sur l’Arc Atlantique, avec des projets à Vannes, Quimper, Saint-Malo, Poitiers, Cholet ou Niort. Elle permet aussi un rapprochement avec le bassin agroalimentaire breton et ligérien.

Un débouché pour la mozzarelle

Eurial est par exemple un partenaire important avec 200 000 litres de crème fraîche fournis par an. Sa future usine de mozzarella d’Herbignac suscite l’intérêt de Grégory Ousset, directeur des achats de Domino’s Pizza France. « Il y a moyen de trouver un accord pour cette usine, on peut écouler 10 % de leurs volumes », calcule-t-il. Le site de Vertou permettra aussi à l’enseigne de renforcer sa logique d’intégration. « Demain 65 % de nos magasins seront livrés deux fois par semaine par nos propres camions », indique Grégory Ousset. Un gage de qualité mais aussi un moyen de se prémunir contre les soubresauts du secteur des transports. Domino’s Pizza, qui a réalisé un CA de 52,6 M€ en 2006, vise une quarantaine d’ouvertures en 2008 après 25 en 2007. Et risque donc de se retrouver vite à l’étroit. Alternatives à l’étude : un déménagement en région parisienne ou la création d’une 3 e usine dans le Sud-Est.

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