Des tarifs d’enlèvement stables
Les abattoirs ont fait des efforts de tri de leurs coproduits à l’attention des spécialistes de la valorisation.
Les tarifs moyens d’enlèvement des coproduits et sous-produits des viandes sont stables, a estimé FranceAgriMer au début de ce mois. L’enquête de l’Observatoire du prix des coproduits auprès des abattoirs et ateliers de découpe montre une légère baisse en avril 2009 par rapport à avril 2008. Ceux des sous-produits de catégorie 1 (à détruire) sont en recul de 8,3 %. Ces tarifs « présentent toujours des disparités en fonction de la taille des outils », note FranceAgriMer.
L’indice * du gras de porc de catégorie 3 (consommables en alimentation humaine et animale) est de 218 en avril, après être monté à 266 en octobre 2008. L’indice du gras d’abattoirs de ruminants et d’autres espèces est de 177 contre 322 en juillet 2008. Les prix constatés (128 €/t) « sont inférieurs à ceux qu’on aurait pu espérer au vu de l’évolution de ce marché ». Un marché dont les fabricants français d’aliments du bétail restent à l’écart, en dépit des assurances données par la DGCCRF. Au Sifco, on trouve peu écologique le fait que ces graisses soient exportées pour rentrer dans l’alimentation de porcs et volailles de pays voisins dont les viandes reviennent en France.
Le sang de catégorie 3 destiné au pet food commence à être rétribué dans certains abattoirs de ruminants ou multiespèces, ce qui traduit une demande pour ce coproduit. Grâce à un changement de réglementation attendu pour la fin du mois, le sang de ruminant ne sera plus systématiquement déclassé en catégorie 2. Ce qui va augmenter le volume valorisable. Le marché du pet food absorbe la majeure partie des protéines animales transformées (PAT) de volailles, de porcs et, dans une moindre mesure, les PAT multiespèces de ruminants. Ces dernières trouvent également un débouché en engrais depuis septembre 2006.
* Indice 100 en octobre 2005.