Aller au contenu principal

A cinquante ans, l'AOP fourme d’Ambert va bientôt faire évoluer son cahier des charges

 L’AOP fourme d’Ambert a obtenu son appellation il y a cinquante ans. Cette pâte persillée qui appartient aux cinq AOP d’Auvergne n’a cessé d’évoluer en fonction des contraintes du moment.

L’AOP Fourme d’Ambert est une pâte persillée au lait de vache produite en Auvergne en zone de montagne et caractérisée par sa douceur et son onctuosité.
© AOP Fourme d'Ambert - Ludovic Combe

Il y a cinquante ans, en 1972, la fourme d’Ambert décrochait son AOP. Une étape cruciale pour la reconnaissance et le développement de ce fromage de vache à pâte persillée produit dans le Puy-de-Dôme, le Cantal et la Loire.

Au départ conçu pour garantir l’origine géographique du produit et les conditions de fabrication, le cahier des charges n’a cessé d’évoluer au fil du temps. "Le cahier des charges est là pour s’adapter aux nouvelles questions du moment", rappelle Aurélien Vorger, directeur du syndicat interprofessionnel de l’AOP fourme d’Ambert.

Répondre aux attentes sociétales

Aujourd’hui, la filière travaille sur deux axes d’évolution : concilier les pratiques avec les attentes sociétales - notamment la biodiversité- et anticiper le changement climatique. "Notre projet est presque ficelé et nous démarrons les discussions avec nos instances nationales", poursuit le directeur. Ce travail permanent porte ses fruits : "depuis 2013, hormis pendant la période du Covid, on est en progression constante sur le marché intérieur comme à l’export", se félicite Aurélien Vorger.

Une production de 5 700 tonnes

En cinquante ans, les volumes produits sont passés de 2 000 à 5 700 tonnes par an. La fourme d’Ambert représente 15 % des ventes des cinq fromages AOP d’Auvergne et fédère 850 exploitations agricoles, 6 fromageries et 9 producteurs fermiers.

Pour célébrer son anniversaire, l’AOP a multiplié les évènements festifs cet été dans le berceau de production et elle clôture cette campagne à Clermont-Ferrand du 21 au 24 septembre, avant de partir à la conquête des bassins nantais, lyonnais et niçois.

Les plus lus

petit veau dans sa niche
Prix des petits veaux : après une courte baisse cet été, la tension revient

Les prix des petits veaux se sont tassés au mois d’août, tout en restant à des niveaux inédits pour la période. Mais la baisse…

Chargement d'un camion de pomme de terre. Acheminement sur un tapis.
Pourquoi les prix des pommes de terre industrie ont-ils tant plongé cet été ?

Les volumes de pomme de terre primeurs pour l’industrie qui ne sont pas contractualisés ne trouvent actuellement pas preneurs…

brebis en bergerie
« En trois ans, on a perdu 617 000 agneaux ! » : comment la filière ovine veut enrayer la baisse de production

Les abattages d’agneaux reculent depuis 4 ans, mais la filière croit au potentiel et pousse à travailler au cœur de chaque…

viande dans un carton
Viande bovine : pourquoi notre déficit commercial s’est réduit de 10 000 t au premier semestre 2025

Les exportations françaises de viande bovine progressent au premier semestre, malgré le manque de disponibilité et les prix…

bateau porte conteneur
Viande bovine : pourquoi les exportations australiennes battent des records début 2025

La hausse de la production australienne de viande bovine rencontre une demande mondiale particulièrement dynamique. Résultat,…

poules rousses en volière
Prix des poules pondeuses – Cotation réalisée le 22 août 2025

La CPP (Cotation poule pondeuse) est publiée dans Les Marchés le lundi reflète les prix de la semaine précédente. La CPR (…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Les Marchés
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez vos publications numériques Les Marchés hebdo, le quotidien Les Marchés, Laiteries Mag’ et Viande Mag’
Recevez toutes les informations du Bio avec la newsletter Les Marchés Bio