Aller au contenu principal

Chute des investissements dans l’agroalimentaire breton début 2023, selon le Crédit agricole

Si les prêts accordés aux agriculteurs atteignent des niveaux records, le Crédit agricole constate une baisse des crédits alloués à l’agroalimentaire en Bretagne et un recul des encours des industriels au niveau national.

Abattoir bovin
La décapitalisation bovine inquiète le Crédit agricole sur l'investissement dans les filières viande
© L. Mouquet

En 2022, le Crédit agricole a attribué 1,5 milliard d’euros de crédits à l’industrie agroalimentaire française pour un encours de prêts en augmentation de 6% par rapport à 2021 à 11,4 milliards d’euros. Ces chiffres ont pour la première fois été présentée le 12 septembre au Space par la banque verte.

Les filières concernées par les plus fortes hausses d’investissement l’an passé ont été le lait et les céréales. Une tendance qui s’est confirmée en Bretagne avec 106 millions de prêts accordés à l’industrie agroalimentaire bretonne en 2022 pour un encours de prêt de 556,6 millions d’euros de 4,4% sur un an.

Recul des encours de crédits à l’agroalimentaire de 1,3% sur l’ensemble de la France

Sur le début 2023, au niveau national le Crédit agricole constate une progression des réalisations de prêts de 5,2% sur le premier semestre pour l'agroalimentaire à 789 millions d’euros mais une baisse des encours de 1,3% à 10 milliards d’euros. Une baisse qui s’explique par la diminution de 15% concernant les secteurs des céréales.
 

Baisse des crédits accordés aux industries agroalimentaires de 31% en Bretagne début 2023

En Bretagne en revanche, les accords de prêts pour l’industrie agroalimentaire ont reculé de 31% sur le premier semestre 2023 pour atteindre 37,4 millions. « Les secteurs les plus touchés étant les fruits et légumes, les plats préparés, les aliments pour animaux de ferme et la fabrication d’autres produits alimentaires », note le Crédit agricole.

Et la banque verte s’inquiète pour la suite, avec la difficulté des industriels à répercuter les hausses de prix à la production face au contexte inflationniste qui pèse sur les ménages français et la décapitalisation bovine qui mène nombre d’outils de transformation à la surcapacité.

Les plus lus

au premier plan, tête de boeuf, dans un marché aux bestiaux
DNC : quel impact sur les prix des broutards, petits veaux, jeunes bovins et vaches ?

Alors que le marché des bovins dans son ensemble était dans une conjoncture très favorable et rarement vue, la dermatose…

Poulets standard européen
Poulet : plus de 300 €/100 kg, le marché européen s’emballe

Les prix européens du poulet s’envolent, car la production progresse moins vite que la consommation. Si l’Ukraine est un peu…

vaches laitières dans une prairie
Vaches laitières : après un an de flambée, les prix vont-ils vraiment baisser ?

Les prix des vaches laitières ont commencé leur escalade il y a un an. Si un mouvement de baisse automnale se fait sentir, les…

Poulets JA787 aux Pays-Bas. © Hubbard
Poulet standard : y-a-t-il une vraie bascule vers le poulet ECC ?

Alors que le poulet standard est le moteur de la croissance de la production en France, LDC et Galliance ont annoncé s’engager…

Poule de réforme en élevage sol
Poules de réforme : comment les abattoirs s’adaptent à la baisse de l’offre ?

Les abattages de poules pondeuses de réformes reculent depuis 2021. Entre grippe aviaire, allongement des durées de pontes et…

bateau porte conteneur a quai
Bovins : des exportations en baisse de 13 %, des importations en hausse de 6 % au niveau européen

Le solde du commerce extérieur de la filière bovine européenne s’est fortement dégradé au premier semestre 2025, alors que l’…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Les Marchés
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez vos publications numériques Les Marchés hebdo, le quotidien Les Marchés, Laiteries Mag’ et Viande Mag’
Recevez toutes les informations du Bio avec la newsletter Les Marchés Bio