Ce que la Loi d’avenir agricole peut apporter
Le projet de Loi d’avenir agricole, discuté le 17 septembre en CSO (Conseil supérieur d’orientation), vise à fixer une stratégie à dix ans pour toutes les filières. Ces stratégies seront débattues dans le cadre de FranceAgriMer d’ici à la fin de l’année, annonce Stéphane Le Foll. Le ministre souhaite pour cela un dialogue « rénové » et « renforcé » entre l’Office et les interprofessions. FranceAgriMer aura un rôle clé dans la mise en place de l’organisation économique des producteurs, l’organisation interprofessionnelle et les relations contractuelles avec l’aval. De son côté le CSO pourra rendre des avis sur ces dispositions ainsi que sur les règles de mise en marché et de commercialisation. La politique contractuelle verra le rôle des organisations de producteurs renforcé ainsi que celui du médiateur. Ce dernier, placé sous la double tutelle des ministères de l’Agriculture et de l’Économie, jouera le rôle d’arbitre avant que ne surviennent les crises, a expliqué le ministre. Le sujet du médiateur « a fait débat au CSO », rapporte le directeur de cabinet Philippe Mauguin. « Ce sera un peu l’arme dissuasive », précise-t-il devant les craintes de la grande distribution.