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Cap Seine est devenue polyvalente

La filiale Prénor du groupe coopératif fait abattre 1 550 bovins par semaine chez Socopa

Cinq ans après la fusion de la Cahn et d'Ucasen qui lui a donné vie, la coopérative de Normandie et d'Ile-de-France Cap Seine a bouclé son assemblée générale 2005 sur de « bons résultats économiques» : 2 millions d'euros de résultat net pour 230 millions d'euros de chiffre d'affaires et 8,2 millions d'euros de marge brute d'autofinancement. Historiquement coopérative céréalière, Cap Seine est devenue polyvalente, le quart de son chiffre d'affaires consolidé (355 millions d'euros) étant réalisé en productions animales. Ainsi, Prénor SAS collecte des bovins, Socauvol abat et commercialise des volailles et FVHN (Financière Viande de Haute-Normandie) est une société de participation. Ainsi, le groupe a une participation de 3% dans Socopa. Prénor, qui regroupe depuis janvier 2004 les structures Prévert Commercialisation et Normandie Appro, collecte et fait abattre en moyenne 1 550 animaux chaque semaine dans les abattoirs Socopa de Gacé et du Neubourg. Prénor partage avec Socopa 111 millions d’euros de CA annuel en collectant 92 600 bovins à abattre et 6 300 animaux maigres pour l'engraissement. Ses principales filières qualité sont la Filière qualité Race normande et Terres et Saveurs, qui représentent 69 % des animaux abattus au Neubourg.

Le groupe Cap Seine abrite aussi l'UNV (Union Normandie Vexin) qui fabrique des aliments du bétail près de Rouen. Cette usine a reconduit tous ses agréments et qualification : Iso 9000, Blonde d'Aquitaine, Bœuf Limousin, Normand Viande, Agneau Carrefour, Agneau de boucherie, Trace d'Auge, porc Arip et des labels rouges en volaille. Au cours de la campagne écoulée, la coopérative n'a perdu que 5 % de ses volumes en aliments pour bovins quand l'activité régionale en perdait 10 %. Elle a en revanche enregistré une « bonne progression » des aliments d'allaitement et de veaux d'élevage. Les 113 400 tonnes d'aliments distribués en 2004-2005 par l'UNV ne sont pas que des aliments composés. Elles comportent aussi 48 000 tonnes de matières premières à destination des fabricants d'aliments à la ferme. L’UNV a repris il y a 18 mois l’activité du Neubourg de Nor Agro. C'est maintenant vers les bioénergies que Cap Seine s'oriente. Le groupe est dans cette perspective demandeur d'alliances au niveau régional. Il est aussi prêt à « jouer un rôle initiateur dans ce sens », ont lancé les dirigeants à l'assemblée générale. Ayant investi 26 millions d'euros d'investissements ces cinq dernières années, Cap Seine s'est bien désendetté avec 83 % de capitaux propres.

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