Aller au contenu principal

Cap maintenu pour les légumes d’Eureden malgré le contexte

Inflation, sécheresse, l'exercice 2022-2023 a été complexe pour l'activité fruits et légumes d'Eureden, qui voit la contractualisation progresser.

d'Aucy, une marque de la coopérative Eureden
© Eureden

Leader en France du légume appertisé (marques d’Aucy, Jean Nicolas et Globus pour l’Europe de l’Est), Eureden a généré 514 millions d’euros pour cette branche d’activité appelée Eureden Long Life, ont indiqué ses dirigeants vendredi à l’issue de l’assemblée générale du groupe basé dans le Finistère. Eureden a commercialisé sur le dernier exercice 426 000 tonnes de produits à partir de sept sites industriels (cinq en France, un en Espagne, un en Hongrie) employant 1 850 collaborateurs équivalent temps plein. 

L'essentiel des hausses de prix a été répercuté

L’exercice 2022-23 a été marqué par les inflations et la sécheresse. La production est en recul de 40 % en un an en haricot, par exemple. L’essentiel des coûts supplémentaire a été répercuté auprès des clients, majoritairement des MDD, dit en substance Alain Perrin, directeur général du groupe. Les volumes mis sur le marché ont cependant baissé et les consommateurs de plusieurs pays ont moins consommé. 

Développement de la contractualisation

Ces tensions sur l’approvisionnement incitent des MDD à renforcer leur contractualisation avec Eureden sur une période de trois à cinq ans. Eureden a néanmoins poursuivi « le travail de valorisation de son portefeuille avec des innovations telles que les légumes cuisinés et de modernisation avec des investissements dans l’automatisation », est-il noté dans le rapport intégré d’Eureden. Sur la partie surgelé, Eureden Frozen Food affiche un CA de 215 millions d’euros réalisé à partir de trois sites industriels -163 000 tonnes commercialisés l’an passé- où la part des légumes est prédominante. Eureden souligne que la marque Paysan Breton Les Surgelés a progressé de 45 % en cinq ans.

Les plus lus

au premier plan, tête de boeuf, dans un marché aux bestiaux
DNC : quel impact sur les prix des broutards, petits veaux, jeunes bovins et vaches ?

Alors que le marché des bovins dans son ensemble était dans une conjoncture très favorable et rarement vue, la dermatose…

Poulets standard européen
Poulet : plus de 300 €/100 kg, le marché européen s’emballe

Les prix européens du poulet s’envolent, car la production progresse moins vite que la consommation. Si l’Ukraine est un peu…

vaches laitières dans une prairie
Vaches laitières : après un an de flambée, les prix vont-ils vraiment baisser ?

Les prix des vaches laitières ont commencé leur escalade il y a un an. Si un mouvement de baisse automnale se fait sentir, les…

Poulets JA787 aux Pays-Bas. © Hubbard
Poulet standard : y-a-t-il une vraie bascule vers le poulet ECC ?

Alors que le poulet standard est le moteur de la croissance de la production en France, LDC et Galliance ont annoncé s’engager…

personnes sur une scène
Culture Viande : « Sans abattoir ni ateliers, il n’y a pas de valorisation de la production française »

Lors du congrès annuel de Culture viande, les industriels ont pointé leurs intérêts convergents avec ceux de l’élevage, en…

vaches attendant derrière une barrière
Les prix des vaches calent, mais pour combien de temps ?

La hausse des prix des vaches a été moins marquée en semaine 43, avec même quelques baisses sur certains marchés qui se…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Les Marchés
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez vos publications numériques Les Marchés hebdo, le quotidien Les Marchés, Laiteries Mag’ et Viande Mag’
Recevez toutes les informations du Bio avec la newsletter Les Marchés Bio