Broutards : des inquiétudes pour la rentrée
Gros bovins : Le marché du broutard est pour l’heure assez calme et régulier. Les disponibilités sont limitées à cette saison. Certes, les cours des animaux légers sont sous pression mais les prix des animaux lourds se maintiennent. Néanmoins, en l’absence de nouvelles de la Turquie, qui pourrait maintenir ses restrictions à l’exportation du fait de la fièvre aphteuse, les opérateurs sont inquiets. Si l’export vers ce pays moteur, deuxième client de l’Hexagone, ne reprend pas, les disponibilités seront bien trop larges à l’automne. D’autant plus que les engraisseurs italiens se montrent prudents. Du fait d’un commerce de la viande assez maussade de l’autre côté des Alpes, ils pourraient accentuer la pression sur les tarifs dans les semaines à venir.
Veaux : Bilan de la semaine assez peu évolutif pour les petits veaux. Les cours des animaux laitiers sont restés à peu près stables, tout comme ceux des veaux mixtes. En croisés, le marché semble un peu plus compliqué. Les engraisseurs auraient du mal à trouver des animaux de qualité satisfaisante, lesquels voient donc leurs prix se tenir.
Agneaux : En cumul sur les quatre premiers mois de l’année, Agreste estime que la consommation française de viande ovine a reculé de 2,1 % par rapport à la même période de 2015. Si la production française a progressé (+7,4 %), les importations ont, de leur côté, chuté (-9,5 %), faute de demande suffisante des ménages.