Australie
On ne savait pas ça…
Voici quelques faits peu connus, sur ce pays que l’UE trouve en opposant virulent dans les négociations internationales. Par exemple :
- l’Australie exporte 65 % de sa production agricole soit 25 % du total des exportations. L’agriculture ne contribue que pour 3 % au PIB.
- 70 % de la valeur des productions agricoles dépend de l’irrigation, et le gaspillage de l’eau reste important.
- 30 % des exploitations ont disparu ces dernières années.
- Les prix agricoles sont moins élevés qu’en UE, mais les prix de l’alimentation sont nettement plus élevés. L’Australie finance donc par ses prix sur le marché intérieur sa politique agressive d’exportations.
- Sous prétexte de la « quarantaine », c’est-à-dire la peur d’une introduction de maladies, l’Australie dissuade les importations. Son voisin néo-zélandais essaye par exemple depuis 16 ans de vendre des pommes sur le marché australien, et depuis 16 ans cette demande est à l’instruction.
- La majorité des exploitations gardent un caractère familial, mais depuis quelques années les investisseurs internationaux constituer des unités agro-industrielles. Mitsubishi gère en Australie un domaine avec 70 000 bovins. Une autre société d’investisseurs élève 240 000 bovins sur 10 mio ha !
- Les rendements restent faibles, en particulier en céréales. La moyenne de surface des exploitations céréalières est de 990 ha, mais leur rendement ne dépasse pas 15 à 20 q/ha. Ces grandes exploitations nécessitent de la main-d’œuvre salariée qui coûte en moyenne 11 euros de l’heure, charges comprises. Au Brésil, les ouvriers agricoles touchent 2 euros par jour.
- Les agriculteurs ne touchent que de faibles soutiens à travers des avantages fiscaux.