Attention au surcoût de l’aliment
Le pigeonneau pourrait se présenter en fin d'année à un prix de gros supérieur de 4 % à 5 % à celui de l'an dernier, estime-t-on aux Charmilles. Cela s'expliquerait par la hausse des prix des céréales dont sont nourris les couples de parents. Une autre cause serait la diminution de l'offre, située entre -10 % et -15 %. Cette diminution est voulue par la filière qui connaissait déjà un léger excédent avant la crise aviaire. Elle devrait atteindre idéalement 20 % d'offre en moins en l'espace d'un an. Le but poursuivi est la régulation de la production. La fédération poursuit son dialogue avec le ministère de l'Agriculture en vue d'aides à la cessation d'activité. Si les ventes ont commencé à se redresser en août , les abatteurs supportent un stock de pigeonneaux congelés pendant la crise qu'ils espèrent pouvoir écouler en douze mois, sous forme de produits transformés.