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« On apporte un vent de fraîcheur dans le secteur »


> Guillaume Caffin et Louis Bataille, ont fondé la start-up à Crespières (78).
Louis Bataille et Guillaume Caffin, fraîchement sortis d'une école de commerce, décident de lancer leur start-up de biscuits à base de produits franciliens. Les Deux Gourmands sont nés.

Les Marchés Hebdo : Pourquoi avoir choisi l'agroalimentaire ?

Louis Bataille : J'ai rencontré Guillaume Caffin à l'école, et très vite, l'idée de monter notre entreprise ensemble s'est imposée. Nous voulions fabriquer quelque chose. En sortant de l'EPSCI, j'ai traversé la France à pied et fait un constat : l'Île-de-France est l'une des seules régions françaises ne possédant pas sa marque de produits (hors la marque collective Saveurs Paris Île-de-France, ndlr). Nous sommes donc allés rendre visite aux producteurs, et Les Deux Gourmands sont nés.

LMH : Le plus important quand on se lance dans ce secteur, c'est quoi ?

L. B. : Savoir s'entourer. Les parents de Guillaume sont agriculteurs, mais moi, je n'avais aucune expérience dans ce domaine. On a quand même monté une biscuite-rie de toutes pièces. Les machines, la logistique, tout ça m'était complètement étranger. Mais ça vient assez vite, quand on décide de se lancer, cela devient notre quotidien. Au début, nous avons travaillé avec des pâtissiers pour créer des recettes. Aujourd'hui, nous avons repris la main. Il faut rencontrer des gens, se former, aller sur le terrain, mais aussi savoir se faire confiance. Notre objectif a toujours été d'avoir une maîtrise complète de la chaîne de fabrication, et aujourd'hui c'est le cas.

LMH : Venir d'un univers complètement différent est-il un atout ou une difficulté pour se lancer dans l'agroalimentaire ?

L. B. : Le développement commercial est très intimement lié à l'outil de production. Mais avoir fait une école de commerce donne de bons réflexes. On apporte un vent de fraî-cheur dans le secteur. Il y a des années, Michel et Augustin ont ouvert la voie, en prouvant que même au milieu des gros industriels il y avait de la place pour de nouveaux arrivants. Dans l'ensemble, le milieu agroalimentaire est plutôt ouvert. La chambre de l'industrie et du commerce nous a aidés. On est aussi très présents sur Internet, on discute beaucoup avec de jeunes entrepreneurs de notre génération.

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