Abattoirs : L214 pointe les cadences de travail
Auditionnée mercredi par la commission d’enquête parlementaire, l’association L214 s’est interrogée sur la « cadence » imposée aux employés de ces établissements. « Peut-on tuer à la cadence d’environ un milliard d’animaux par an en respectant les règles ? Au rythme où on abat les animaux pour produire de la viande, on est loin du cas d’une maltraitance individuelle ou d’un employé déficient, c’est une question structurelle » a estimé le président de l’association Antoine Comiti devant les députés. « Dans les différentes affaires qu’on a soulevées les salariés ont été des boucs-émissaires faciles », a renchéri la porte-parole de L214 Brigitte Gothière, citant l’abattoir de Mauléon, dans les Pyrénées-Atlantiques.