Aller au contenu principal

80 millions d’euros d’investissement à Rungis en 2018

Le président de la Semmaris, Stéphane Layani, s’est félicité le 16 janvier de la bonne santé du marché francilien, qui verra s’ouvrir cette année un nouveau bâtiment consacré au porc.

« Le bilan 2017 est robuste pour le marché international de Rungis », s’est félicité son président, Stéphane Layani, lors de la présentation de ses vœux le 16 janvier aux présidents de syndicats professionnels du Min. Pour la première fois, le chiffre d’affaires global du marché a passé la barre des 9 milliards d’euros, avec une fréquentation en légère hausse (+1 % avec 6,6 millions de passages) et un taux d’occupation des bâtiments très élevé de 96 %. Le Min de Rungis a également poursuivi son développement hors de ses murs avec la reprise du marché de gros de Toulouse depuis le 1er juillet dernier.

Auréolé d’un récent sondage Ifop – « non commandé par la Semmaris ! », a précisé Stéphane Layani – qui fait de Rungis la 5e marque « la plus utile » derrière La Poste, EDF, la SNCF et le Bon Coin, le marché et ses entreprises vont poursuivre leurs investissements cette année. Après 70 millions d'euros (M€) en 2017, 80 M€ vont être injectés dans la plateforme agroalimentaire francilienne en 2018. L’année verra notamment la livraison du nouveau bâtiment pour le secteur du porc, l’ouverture d’un bâtiment logistique de la Stef ou encore le lancement d’études préparatoires en vue de la restructuration du pavillon de la marée.

Création d’une « Rungis Académie »

L’année 2018 sera également celle de l’ouverture officielle très attendue d’une « marketplace » BtoB. Le président de la Semmaris a annoncé un démarrage en juillet et l’engagement de quelque 400 opérateurs aux côtés de ce projet collectif de e-commerce. « Nous sommes globalement en avance de 5 % sur le plan de charge du projet Rungis 2025 », se réjouit Stéphane Layani. Celui-ci verra le Min et ses entreprises investir collectivement 1 milliard d’euros entre 2015 et 2025.

Marketplace : « nous sommes en avance de 5 % sur le plan de charge »

Soucieux de conserver une longueur d’avance, le président de la Semmaris a assuré que le marché n’entendait pas s’arrêter en si bon chemin. Il a notamment évoqué un projet de création de « Rungis Académie », établissement qui rassemblerait en un seul lieu les écoles de formation aux différents métiers de bouche présents sur le marché, certaines déjà présentes sur le Min comme l’Ifocop ou le CFA poissonnerie, d’autres en provenance de l’extérieur.

Les plus lus

transport terrestre animaux
Transport des porcs : une nouvelle loi qui pourrait coûter 107 millions d’euros à la filière

Une possible évolution de la législation du transport ne garantira pas forcément le bien-être des porcs. C’est ce que relève l…

Charcuterie
« Si on veut du porc français, il faut créer des élevages en France »

Les charcutiers sont frappés de plein fouet par la baisse de production porcine en France. Elle entraîne une hausse des…

« La France importe déjà du Mercosur pour 1,92 milliard d’euros de produits agricoles et agroalimentaires »

Ingénieur de recherche en économie de l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (…

Nouveau record des prix du beurre : « Ça ne reflète pas le marché »

La cotation Atla du beurre cube a franchi un nouveau sommet historique sur la semaine 48, alors que la tendance de marché est…

conteneurs au port du havre
Mercosur : Produits laitiers, vins et spiritueux, ces filières ont-elles un intérêt à l’accord ?

Alors que la colère agricole retentit de nouveau, rallumée par l’approche de la conclusion d’un traité avec le Mercosur, la…

représenant de l'UE et du mercosur
L’UE et le Mercosur signent l’accord, à quoi s’attendre pour l’agriculture ?

Après 25 ans de pourparlers, l’Union européenne et le Mercosur ont conclu un accord commercial, mais des voix s’élèvent déjà…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Les Marchés
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez vos publications numériques Les Marchés hebdo, le quotidien Les Marchés, Laiteries Mag’ et Viande Mag’
Recevez toutes les informations du Bio avec la newsletter Les Marchés Bio