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L’alimentaire renoue avec l’innovation

Malgré l’inflation, les produits alimentaires font l’objet de plus en plus d’innovation au cours du début de l’année 2024 en comparaison à l’année précédente.

Les innovations alimentaires progressent début 2024 après une année 2023 morose.
© Image générée par l'IA

Plusieurs marques alimentaires se trouvent dans le haut du classement des « performances des tops innovations » au début de l’année 2024 constate Laureen Briere, responsable Insight consommateur chez NielsenIQ lors d’un webinaire jeudi 26 septembre.   La marque Ferrero rafle trois places parmi les dix premières. Le frais non-laitier et l’épicerie salée affichent aussi de belles progressions. « On assiste à un retour en trombe de l’alimentation plaisir et de la gourmandise », explique Laureen Briere. 

On assiste à un retour en trombe de l’alimentation plaisir et de la gourmandise 

Au cours de l’année écoulée, aucune marque de l’alimentaire ne figurait dans ce classement. On y retrouvait essentiellement des produits d’hygiène et d’entretien. Aujourd’hui, on observe un regain de performances des innovations qui commencent à revenir à des niveaux pré-inflation. « Le nombre d'innovations est proche des standards de 2022 et surtout les performances 2024 sont remarquables pour le plaisir », constate la responsable Insight consommateur. 

Lire aussi : Faut-il encore innover dans l'alimentaire ?

Des signes de rebond en 2024

« Sur les six dernières périodes, les foyers français retrouvent du pouvoir d’achat en GMS et relancent leur consommation », selon la responsable Insight consommateur. Par foyer, les dépenses augmentent de 0,8 % et les achats en unité de consommation de 1,4 % en cumul des dix dernières périodes arrêtées P8 2024 versus la même période en 2023. « Cette année, c’est la première fois que les dépenses évoluent moins que les achats », déclare Liora Bakis, team manager analytic chez NielsenIQ.

Cette année, c’est la première fois que les dépenses évoluent moins que les achats 

Un retour vers la premiumisation ?

« On constate une stabilisation des volumes, la premiumisation reprend mais la déflation ne concerne pas tous les produits, les tablettes de chocolat et les poudres de chocolat restent très inflationnistes », indique Liora Bakis. D’autre part, on observe une reprise timide pour l’offre des grandes groupes (+ 17 %) tandis que les MDD (+121 %) et les PME (+ 105 %) ont une offre plus importante qu’à l’été 2021 entre P8 versus P8 2021 et P8 2024 versus P8 2023. Cette offre est aussi particulièrement dynamique en drive et proximité.

Lire aussi : Pourquoi l’agroalimentaire doit continuer d’innover en période de crise 

Régression des innovations en bio

L’année reste difficile en bio. Les ménages continuent de rationaliser les achats. De plus, le bio enregistre des performances en nette baisse de ses innovations. Cette année, on compte huit innovations en moins contrairement à 2023.

Lire aussi : Bio : « Il faut se mobiliser pour arrêter la baisse des assortiments ! »

Des innovations en substituts végétaux

Le marché des substituts végétaux affiche aussi une belle progression au début de l’année 2024. « Ils s’étendent sur de nouveaux territoires : des tranches, des sandwiches et encore l’apéritif », analyse Laureen Briere. Près de 3,1 % de la population française a acheté un produit Fleury Michon végétal et 50 % des acheteurs ont essayé en moyenne deux produits de la gamme.

Lire aussi : Les substituts à la viande perdent encore du terrain aux États-Unis

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