Aller au contenu principal

[Space 2021] Sanders se mobilise pour la protéine végétale française

Dans un contexte de pénurie de soja non-OGM et de mise en œuvre du plan protéines en France, Sanders (groupe Avril) cherche à limiter sa dépendance envers le soja d’importation et à accroître ses capacités industrielles de traitement de graines oléo-protéagineuses françaises.

Usine de Sanders-Euralis située à Vic-en-Bigorre
© Sanders

Philippe Manry s’exprimait lors d’un point-presse organisé par le groupe dans l’enceinte du Salon international de l'élevage (Space) le 15 septembre, pour évoquer la mobilisation de Sanders « en faveur du développement de la protéine végétale française ». Il a souligné qu’en l’espace de cinq mois (mars à août 2021), Sanders est « parvenu à réduire de 26 % sa consommation de tourteaux de soja non OGM » en les substituant par des tourteaux de colza et de tournesol notamment.

Pour fabriquer à l’année ses 3,4 millions de tonnes d’aliments sous technique Sanders, le groupe a recours à 653 000 tonnes de tourteaux de soja, colza et tournesol dont 38,5 % sont d’origine française. Ces 252 000 tonnes de tourteaux français proviennent de ses six usines de trituration en propre (un peu moins de 100 000 tonnes), de Saipol, branche huiles végétales du groupe Avril (120 000 tonnes) et d’opérateurs extérieurs.

Réflexion sur deux nouveaux outils de trituration

« Nous sommes en train de finaliser l’extension de notre usine Sojalim (Vic-en-Bigorre, Pyrénées Orientales) pour porter ses capacités de 25 000 à 50 000 tonnes en 2022 », poursuit Philippe Manry. Et Sanders réfléchit à la création prochaine de deux outils de trituration, l’un en conventionnel, l’autre en bio. La décision sera prise l’année prochaine, selon Manry, laissant entendre qu’une capacité industrielle de 150 000 tonnes de tourteaux d’origine France triturés par Sanders est réaliste.

Par contre, il oppose, « pour l’instant », un non catégorique à la réintroduction de protéines animales transformées (farines de viande de monogastriques) dans les formulations d’aliments du bétail. « Les contraintes industrielles sont trop importantes », dit-il.

Lire aussi : Du tourteau de soja français pour les filières animales

Les plus lus

rayon viande hachée
Qu’est-ce qui pourrait faire baisser les prix des bovins en Europe ?

Alors que toute l’Union européenne affiche des prix records pour ses bovins, un petit tassement s’est fait sentir en Irlande…

vaches limousines dans un pré
À 6,17 €/kg, le prix de la vache viande couvre désormais les coûts de revient

Les prix des broutards, puis des jeunes bovins, avaient atteint puis dépassé les coûts de production en début d’année. C’est…

des poules oranges
Prix des poules pondeuses – Cotation réalisée le 16 mai 2025

La CPP (Cotation poule pondeuse) est publiée dans Les Marchés le lundi reflète les prix de la semaine précédente. La CPR (…

bovins parqués dans une foire agricole en australie
Bovins : en Australie, des abattages massifs et des prix en baisse à cause de la sécheresse

En Australie, les éleveurs sont contraints par la sécheresse et le manque de fourrage à faire abattre massivement leurs…

des poules oranges
Prix des poules pondeuses – Cotation réalisée le 02 mai 2025

La CPP (Cotation poule pondeuse) est publiée dans Les Marchés le lundi reflète les prix de la semaine précédente. La CPR (…

rayon oeufs à carrefour
Œufs : Pourquoi Carrefour suscite la colère des éleveurs français

Mettant en avant les tensions sur l’offre, le groupe Carrefour compte référencer des œufs origine UE dès le mois prochain.

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Les Marchés
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez vos publications numériques Les Marchés hebdo, le quotidien Les Marchés, Laiteries Mag’ et Viande Mag’
Recevez toutes les informations du Bio avec la newsletter Les Marchés Bio