Aller au contenu principal

Europe
Pomme : la part de la transformation augmente

La hausse des disponibilités de pommes sur le marché européen sur la campagne 2021/22 entraîne une forte augmentation de la transformation, d’autant plus que l’export en frais est contrarié.

Davantage de pommes sont orientées vers l'industrie de la transformation
Davantage de pommes sont orientées vers l'industrie de la transformation
© Kotagauni Srinivas

12 millions de tonnes de pommes ont été produites dans l’Union Européenne sur la campagne 2021-22, selon la Commission. C’est 2 % de plus que la campagne précédente et que la moyenne quinquennale. En effet, si le gel a durement frappé les vergers français et italiens en 2021, la production polonaise était florissante (+13 %) et a plus que compensé les déficits des autres états membres.

Des difficultés à l’export pour les pommes fraîches

La Biélorussie a fermé son marché aux fruits et légumes européens au 1er janvier 2022. C’était notre second marché, qui s’est notamment développé depuis l’embargo russe de 2014. Alors que les coûts de transport ont bondi et que les disponibilités de conteneurs étaient très limitées, les exportateurs européens ont eu du mal à se retourner et nos envois devraient reculer en 2022 de 14 % sur un an et même de 22 % par rapport à la moyenne quinquennale. A noter que le marché égyptien est demandeur et dynamique. Il est néanmoins possible que des pommes préalablement destinées aux marchés russes et ukrainiens par des pays tiers soient finalement envoyées dans l’Union, accroissant encore les disponibilités communautaires.

Des reports vers la transformation

Dans ce contexte, les stocks polonais étaient très élevés et la part des pommes transformées va bondir en 2022. Au total, 6 millions de tonnes de pommes devraient être orientées vers le marché du frais (-11 % sur la moyenne quinquennale) et 5,3 millions vers l’industrie (+32 % sur la moyenne). Les exportations de pommes transformées devraient bondir de 33 % sur un an (+14%/moyenne 5 ans) tandis que nos importations atteindraient un plus bas ) 900 000 t (-19 % sur un an, -22 %/5 ans).

Les plus lus

au premier plan, tête de boeuf, dans un marché aux bestiaux
DNC : quel impact sur les prix des broutards, petits veaux, jeunes bovins et vaches ?

Alors que le marché des bovins dans son ensemble était dans une conjoncture très favorable et rarement vue, la dermatose…

Poulets standard européen
Poulet : plus de 300 €/100 kg, le marché européen s’emballe

Les prix européens du poulet s’envolent, car la production progresse moins vite que la consommation. Si l’Ukraine est un peu…

 Emmanuel Bernard, président de la section bovine d’interbev
Sommet de l’élevage 2025 : « La première chose à faire, c’est de faire naître les veaux ! » pour Emmanuel Bernard, Interbev bovins

Alors que le Sommet de l’élevage commence, Emmanuel Bernard, éleveur bovin et président d’Interbev bovin revient pour Les…

Porc : « le choix de la Chine de cibler l’agriculture européenne n’est pas anodin »

Les Marchés ont échangé avec Simon Lacoume, économiste sectoriel chez Coface, expert mondial en assurance-crédit, pour…

Poules standard dans un poulailler automatisé
Le Sud-Ouest se tourne vers le poulet standard pour concurrencer les importations

La France reste confrontée à la hausse des importations de poulets standards, qui représentent désormais un poulet sur deux.…

personnes sur une scène
Culture Viande : « Sans abattoir ni ateliers, il n’y a pas de valorisation de la production française »

Lors du congrès annuel de Culture viande, les industriels ont pointé leurs intérêts convergents avec ceux de l’élevage, en…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Les Marchés
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez vos publications numériques Les Marchés hebdo, le quotidien Les Marchés, Laiteries Mag’ et Viande Mag’
Recevez toutes les informations du Bio avec la newsletter Les Marchés Bio