« 2021 a été caractérisée par la renationalisation de l’approvisionnement et la hausse record des charges. En 2022, la filière caprine fait face aux défis de la hausse des coûts et de la compétition des grandes cultures », résument les auteurs du dossier annuel caprin publié par l’nstitut de l’élevage. « La compétition avec les ateliers de production végétale semble relancée, comme au début de la décennie passée. Cela est particulièrement aigu au moment de choisir les investissements et lors des reprises d’exploitations. Or, nous sommes en pleine transition démographique. Il est donc plus urgent que jamais d’envoyer des signaux encourageant la pérennité de la filière qui passe d’abord par des hausses de prix à tous les stades », concluent-ils.
Compétition élevage-grandes cultures
Les estimations de revenus 2021 indiquent une stagnation générale par rapport à 2020, sauf dans deux cas. Celui des polyculteurs-éleveurs avec une part importante de cultures de vente, dont le revenu aurait atteint un record à la hausse. Et à l’inverse, celui des livreurs du Sud-Est dont les revenus seraient retombés aux bas niveaux de 2019. Quant aux fromagers, le maintien de leur revenu dépend en particulier de leur capacité à passer des hausses de prix à leurs clients.
Dossier annuel caprins, Année 2021 - Perspectives 2022 - (Dossier économie n° 528 - mars 2022), disponible sur Idele.fr