Aller au contenu principal

Idée reçue n° 2 : Quand on s’engage éleveur, c’est pour la vie

Le rapport au métier d’agriculteur a profondément changé au cours des dernières décennies. Être agriculteur reste un choix de vie mais plus forcément pour la vie.

<em class="placeholder">Distribution du foin à la chèvrerie</em>
De plus en plus d’agriculteurs envisagent leur métier comme une étape de vie plutôt qu’un destin. Ils disposent de compétences transférables précieuses en cas de reconversion.
© D. Hardy

Longtemps, être agriculteur signifiait embrasser un destin. Le métier était transmis de génération en génération, souvent sur la ferme familiale. L’installation s’inscrivait dans la continuité, dans un enracinement territorial et familial fort. Aujourd’hui, cette vision s’efface progressivement et les nouvelles générations d’agriculteurs peuvent vivre leur projet de vie comme une expérience temporaire, comme un chapitre parmi d’autres.

Des compétences à faire valoir

Certains choisissent de mettre fin à leur activité avant l’épuisement. D’autres se fixent un horizon de dix ou quinze ans, en lien avec un projet de vie ou un cycle familial. Des formes alternatives d’installation se multiplient et permettent de se tester avec un engagement moins lourd : fermes collectives, coopératives, microfermes, tiers-lieux agricoles…

Lire aussi : Trois idées reçues sur l’installation en élevage de chèvres

À l’heure de la reconversion, les agriculteurs ont bien des qualités à mettre en avant. Généralement débrouillards, polyvalents et travailleurs, ils présentent une palette de savoir-faire de gestionnaire, techniciens ou artisans qui peuvent séduire de nombreux employeurs.

Lire aussi : De la chèvre au rhum : « L’alambic a remplacé la salle de traite »

Lire aussi : « J’ai tenu 30 ans. Aujourd’hui, j’arrête » : Cyrille, éleveur caprin, quitte le monde agricole

Les plus lus

<em class="placeholder">Étienne Guilloteau lors des travaux lors de la transformation de la salle de traite en nurserie pour chevrettes</em>
Étienne Guilloteau, éleveur de chèvres en Vendée : « J’ai transformé une ancienne salle de traite en nurserie pour les chevrettes »
Étienne Guilloteau, éleveur de 600 chèvres en Vendée, a transformé une ancienne salle de traite en nurserie pour chevrettes.…
<em class="placeholder">Les chèvres mangent un sapin suspendu dans la chèvrerie.</em>
Marion Fournière, éleveuse de chèvres dans la Creuse : « Mes chèvres adorent les sapins de Noël »
À la chèvrerie du Ménérol, dans la Creuse, les fêtes se prolongent grâce aux sapins recyclés. Offerts aux chèvres comme friandise…
<em class="placeholder">Samuel Vallée et Justine Monsimer dans la chèvrerie</em>
Livreur de lait en Mayenne, l’EARL Al’Pin mise sur le désaisonnement des chèvres et la transformation en fromages
Installés en 2018 en Mayenne, Samuel Vallée et sa conjointe Justine Monsimer ont fait le choix du désaisonnement et de la…
<em class="placeholder">Engraissement des chevreaux</em>
Moins de viande caprine et toujours des difficultés à vivre de l’engraissement du chevreau
La production de viande caprine s’érode tandis que les ateliers d’engraissement peinent à survivre. La filière française du…
Traite des chèvres saanen avec une salle de traite rotative
La filière caprine inquiète de la baisse du nombre d’éleveurs de chèvre et de la hausse du cout d’installation
La filière lait de chèvre s’inquiète de la chute du nombre de livreurs, freinée par des coûts d’installation devenus…
7 éleveurs de chèvres dans plusieurs photos
Des éleveuses et éleveurs de chèvres récompensés en Indre-et-Loire et Vendée
Le Trophée des territoires en Touraine et le Prix de la dynamique agricole dans le Grand Ouest ont mis à l’honneur trois…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir Chèvre
Consultez les revues Réussir Chèvre au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter Réussir Chèvre