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Béatrice de Noray accélère la durabilité chez Bel France

Béatrice de Noray, directrice générale de Bel France.
Béatrice de Noray, directrice générale de Bel France.
© Bel

Bel France incarne les engagements RSE du groupe. À sa tête, Béatrice de Noray y impulse la volonté de transition vers plus de durabilité portée par Antoine Fiévet, président du groupe depuis 2009. « Bel France est l’illustration parfaite de cette volonté du groupe de changer les pratiques et d’y intégrer des enjeux RSE de demain », explique Béatrice de Noray. À travers son partenariat avec l’Association des producteurs de lait Bel Ouest (APBO), le groupe Bel met du liant entre l’amont et l’aval sur la rémunération des agriculteurs, le « sans OGM », le pâturage, mais aussi depuis peu sur la neutralité carbone. « La décarbonation et l’accessibilité seront les défis de la décennie à venir. Tout en répondant aux enjeux du changement climatique, l’alimentation doit rester accessible au plus grand nombre », estime la dirigeante. Et la décarbonation touche tous les métiers du groupe laitier familial, avec un objectif de réduction de 27,5 % par tonne de produits à l’horizon 2030. Un Boursin, par exemple, est fabriqué avec du lait collecté auprès de l’APBO, comme Mini-Babybel ou Kiri, ses fines herbes, et l'ail vient désormais de France.

« L’alimentation de demain doit être diversifiée, responsable et accessible »

« Nous avons travaillé le sourcing depuis plusieurs années pour garantir un ail 100 % français ». Sur La vache qui rit, le produit a été retravaillé pour que la liste des ingrédients soit plus simple, sur Apéricube, les colorants sont naturels. Le point le plus compliqué reste finalement les emballages. « Au niveau du scope 1, on a fait beaucoup de progrès sur nos usines avec des chaudières biomasses ; sur le scope 2, on a pris des engagements sur le transport ; scope 3, c’est l’amont. Industriellement, la partie emballage est celle pour laquelle il est le plus compliqué de se projeter. On a pour autant limité les suremballages, en réduisant par exemple la partie carton de 33 % sur les portions Boursin. Nous avons dû adapter une ligne et c’est en train d’être déployé », indique Béatrice de Noray.

La problématique reste quand même « de bien comprendre quels seront les emballages autorisés demain et de faire un travail prospectif auprès des entreprises ». Pour conclure, elle estime que « l’alimentation de demain doit être diversifiée, responsable et accessible ».

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