Alimentation infantile : un marché en déclin, dans lequel le bio résiste bien
Moins de naissances, moins de petits pots, c'est la conclusion de l'étude sur le marché de l'alimentation infantile publiée par FranceAgriMer. Néanmoins, sur ce segment, le bio se porte bien.
Moins de naissances, moins de petits pots, c'est la conclusion de l'étude sur le marché de l'alimentation infantile publiée par FranceAgriMer. Néanmoins, sur ce segment, le bio se porte bien.
Par Agra
Le marché de la nourriture infantile est en déclin depuis 2015, en raison de la natalité déclinante, mais les ventes de lait maternisé et de petits pots bio restent stables, rapporte France Agrimer dans une étude publiée le 17 octobre.
Des ventes en baisse au rayon bébé
Entre 2012 et 2024, les volumes de lait maternisé et de petits pots achetés ont reculé respectivement de 15 % et de 35 %. Dans ce contexte, la valorisation des produits bio permet de soutenir le marché de la nourriture infantile. Les ventes de petits pots bio ne progressent plus depuis 2019, mais elles restent stables autour de 10 000 tonnes par an, si bien que leur part de marché est passée de 19 % à 29 % entre 2019 et 2024. Elle est de 14 % en 2024 pour le lait maternisé bio.
Le bio pour les bébés, un succès « remarquable »
Selon FranceAgriMer, cette stabilité apparaît d’autant plus « remarquable » qu’elle contraste avec le recul global du marché des produits biologiques observé depuis 2020. Les achats se sont maintenus, y compris durant la crise inflationniste, alors même que les ménages se sont davantage tournés vers la produits à marques distributeurs au détriment des marques nationales. « Cette bonne tenue du marché de la nourriture infantile bio reflète, depuis quelques années, l’importance accordée par les jeunes parents à la qualité de l’alimentation de leurs enfants », souligne l’étude.