Aller au contenu principal

Restauration collective : Elior publie une perte abyssale

Le groupe de restauration collective, Elior, vient de publier une perte nette de 266 millions d'euros sur le premier semestre 2021-2022, mais le rebond tant attendu se profile sur le second semestre.

© Elior

Elior a chuté de 9,35% en Bourse, après avoir publié une perte nette de 266 millions d'euros sur le premier semestre 2021-2022 (octobre-mars), contre 53 millions d'euros à la même période un an plus tôt. Si son activité rebondit, son chiffre d'affaires a pour autant progressé de près de 20% à 2,24 milliards d'euros, les conditions inflationnistes pèsent clairement sur les marges du groupe et les difficultés d'approvisionnement liées à la guerre en Ukraine ajoutent aux tensions sur les prix.

Pour autant, le groupe de restauration collective a redonné des perspectives de croissance positives pour l'ensemble de son exercice. Il table sur une progression "d'au moins 16%" en croissance organique et un Ebitda à l'équilibre.

Fermeture de Preferred Meals aux Etats-Unis

Cette dernière prévision ne tient pas compte des "pertes de Preferred Meals estimées à 35 millions d'euros sur l'exercice en cours", indique Elior, qui va devoir, faute d'avoir trouvé un repreneur, fermer ces activités de repas industriels aux Etats-Unis "trop éloignées de (son) coeur de métier" et qui "pèsent très lourdement" sur ses comptes, dans le cadre d'un "plan de redressement".

Spécialisé dans la préparation industrielle de plats cuisinés, notamment surgelés, Preferred Meals emploie 2 000 personnes et représente 20% du chiffre d'affaires d'un milliard d'euros annuels réalisé par le groupe aux Etats-Unis. Le groupe compte se positionner sur d'autres activités aux Etats-Unis comme la fourniture de repas destinés aux "patients qui ont des maladies longues comme le diabète" pour l'aide sociale américaine, un "marché en forte croissance".

 

Les plus lus

vaches limousines dans un pré
À 6,17 €/kg, le prix de la vache viande couvre désormais les coûts de revient

Les prix des broutards, puis des jeunes bovins, avaient atteint puis dépassé les coûts de production en début d’année. C’est…

Des silhouettes de vaches qui paturent dans une prairie, style illustré. Au premier plan, une fléche qui illustre une décroissance
Pourquoi le cheptel bovin a-t-il tant reculé dans l’Union européenne en 2024 ?

La baisse du cheptel bovin en 2024 est inédite. Une partie de ce recul est structurelle, alimentée par les départs en retraite…

Sheep being offloaded from a cargo ship in Oman
D’où viendra le million de moutons importés pour l’Aïd en Algérie ?

L’Algérie a mis en place des importations massives de moutons pour la fête de l’Aïd el Adha, au début du mois de juin. Une…

des poules oranges
Prix des poules pondeuses – Cotation réalisée le 18 avril 2025

La CPP (Cotation poule pondeuse) est publiée dans Les Marchés le lundi reflète les prix de la semaine précédente. La CPR (…

burger sur fond noir
Les vaches allaitantes passent toujours plus au hachoir

La consommation de viande bovine résiste, grâce à la transformation et au haché. Même les vaches allaitantes y passent, ce qui…

Frédéric Chartier, président du groupement de producteurs Armor œufs depuis avril 2022.
Armor Œufs : « Nous avons pour objectif d’atteindre 7 millions de poules pondeuses pour 2030 »

Le groupement de producteurs Armor Œufs a tenu son Assemble générale début avril. L’occasion pour Les Marchés d’échanger avec…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Les Marchés
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez vos publications numériques Les Marchés hebdo, le quotidien Les Marchés, Laiteries Mag’ et Viande Mag’
Recevez toutes les informations du Bio avec la newsletter Les Marchés Bio