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Quintin Viandes optimise sa découpe

Quintin Viandes investit 2,1 millions d'euros dans les Côtes d'Armor dans la construction d'un nouvel atelier de découpe.

© Franck Jourdain

Quintin Viandes (2 millions d’euros de CA, 22,5 salariés équivalent temps plein) est en train d’achever la construction de son nouvel atelier de découpe, à 1 kilomètre de son site d’abattage, à Quintin dans les Côtes d’Armor.

Par cet investissement de 2,1 millions d’euros (1,6 million pour le bâtiment, 500 000 euros pour le process dont un peu plus de 150 000 euros de subvention « Plan de Relance »), le petit abattoir-découpe (2 500 tonnes par an en multi-espèces) remplacera son atelier actuel, trop à l’étroit.

L’abattoir regagnera ainsi en place pour le stockage. Quintin Viandes travaille essentiellement en prestation de services pour les agriculteurs, de plus en plus nombreux en vente directe, et majoritairement en carcasses. Mais Quintin-Viandes a toujours découpé.

Aujourd’hui, « ne pouvant nous développer en abattage par manque de place, nous faisons le choix d’augmenter l’activité de découpe, notamment pour les particuliers », explique sa codirigeante Pascale Thébault, propriétaire de l’entreprise avec son mari Henri.

La pandémie a en effet boosté la demande des ménages en viande locale. La société travaillera en commande ou grâce aux ventes de la boutique spécialement créée, attenante au nouvel atelier. « Elle ne fonctionnera pas comme une boucherie, il n’y aura que des barquettes et des produits sous-vide à notre marque (« La Viande d’Henri ») et un peu de charcuterie cuite (pâtés et terrines) fabriquée sur place », souligne Pascale Thébault.

En progression d’activité, Quintin Viandes affiches des objectifs modérés : + 25 % de CA à cinq ans, soit 500 000 euros de chiffre contre 400 000 euros actuellement. La société prévoit de recruter cinq personnes supplémentaires.

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