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Recensement agricole : portrait de l’agriculture française en 2020

[Mis à jour le 8 juillet 2022 à 17h29]

En 2020, la France ne compte plus que 389 000 exploitations agricoles en 2020, soit environ 100 000 de moins (-21%) qu’en 2010, selon le recensement agricole 2020. Dans le même temps la surface agricole utile n’a reculé que de 1% en dix ans, représentant près de la moitié du territoire métropolitain. Les fermes tendent ainsi à s’agrandir en France avec des exploitations agricoles couvrant désormais 69 hectares en moyenne. Seules les grandes exploitations agricoles ayant une production brute standard supérieure à 250 000 euros ont vu leur nombre augmenter en dix ans. Elles représentent désormais une exploitation sur cinq en France.

Du côté des spécialisations, les fermes orientées vers la production végétale diminuent moins vite (-9%) que celles pratiquant l’élevage (-31%).

En l’espace de dix ans, 12 000 hectares de vigne et 11 000 exploitations viticoles ont disparu.

La France laitière a perdu près de 13 000 exploitations en dix ans. La taille des fermes spécialisées en bovins lait atteint désormais 106 hectares en moyenne contre 78 hectares en 2010.

Dans les régions, le recensement agricole 2020 révèle que la Bretagne, première région agricole française, a perdu 8100 exploitations agricoles en dix ans, soit près d’un quart de ses fermes.

.  La diminution à l’échelon régional (- 18 %) est moindre qu’au niveau national (- 21 %) et son rythme ralentit puisque la baisse était de 25 % entre 2000 et 2010.

Autre enseignement intéressant du recensement, en dix ans les métiers agricEn Occitanie, deuxième région agricole de France, en 2020 on comptait 64 300 exploitations agricoles, soit 14 000 de moins qu’en 2010oles se sont fortement professionnalisés. Les exploitations agricoles font de plus en plus appel à des salariés permanents non familiaux (+4 points entre 2010 et 2020) et les chefs d'exploitations s'avèrent de plus en plus diplômés. En 2020, 55% des chefs d’exploitations et coexploitants ont un diplôme au moins égal au baccalauréat, contre 38% en 2010.

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