Les premières données issues du recensement agricole viennent de tomber. On y découvre une évolution notable de la viticulture par rapport à 2010. En dix ans, elle a perdu plus de 12 000 hectares (12 104 hectares précisément), pour ne plus représenter que 767 344 hectares. Sur cette superficie, 454 719 hectares sont recouverts par des vignes AOC, 179 632 sont dédiés à de la production de vin IGP, 90 597 à de la production d’eaux-de-vie AOC et 42 397 à des vins sans IG.
Une érosion de 12 000 hectares de vigne en 10 ans
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Détail des surfaces en vigne
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Surface en 2010 (en hectares)
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Surface en 2020 (en hectares) résultat provisoire
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Evolution 2020/2010 (en %)
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-Vin d'appellation d'origine protégée (AOP)
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483 063
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454 719
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-6
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- Vin avec indication géographique protégée (IGP)
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191 287
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179 632
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-6
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- Vin apte pour la production d'eau-de-vie (AOP)
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77 192
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90 597
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17
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- Vin sans indication géographique (sans IG)
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27 907
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42 397
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52
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TOTAL
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779 448
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767 344
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-1,6
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Source : ministère de l'Agriculture, recensements 2010 et 2020
Au niveau du nombre d’exploitation, la tendance est également à la baisse. La filière viticole compte actuellement 59 000 exploitations, soit 11 000 de moins qu’il y a dix ans. Cela représente une diminution de 16 %. Ce chiffre recouvre une évolution en termes de structuration des exploitations puisque leur surface moyenne est passée de 16 à 19 hectares en dix ans, confirmant la tendance d’augmentation des surfaces remarquée sur le terrain.
Au niveau des signes de qualité, le nombre de domaines viticoles produisant au moins un vin sous signe de qualité (AOC et/ou IGP) reste stable à 93 %. Parallèlement à cela, 31 % des exploitations viticoles sont en HVE et 17 % de la SAU est bio.
